Max Kemkoy a estimé que, tandis que la population tchadienne s’appauvrit et fait face à l’insécurité et aux maladies, les dirigeants — dont le Président de la République Mahamat Idriss Déby Itno et certains de ses alliés — semblent davantage préoccupés par l’obtention d’un pouvoir total et définitif. « Ce qui se passe revient à légaliser une violation manifeste et outrancière de la Constitution », a-t-il affirmé.
Le porte-parole du GCAP a ensuite rappelé les règles de procédure constitutionnelle : une proposition de loi ne saurait empiéter sur le domaine constitutionnel. « Les propositions de loi émanant des députés relèvent du droit législatif — lois ordinaires ou organiques —, elles ne peuvent substituer ni modifier la Constitution elle-même », a-t-il précisé.
Dans des propos plus vifs, Max Kemkoy a dénoncé le caractère inédit et dangereux de l’opération en cours : « Nous ne sommes qu’à la première étape d’une longue série de souffrances pour le peuple tchadien. Jamais, d’aucun des régimes depuis 1960 jusqu’en 2021, une telle révision anticonstitutionnelle n’avait été menée ainsi. Le MPS, après 34 ans au pouvoir, laisse derrière lui un bilan de violations constitutionnelles répétées. »
Pour conclure, le porte-parole du GCAP a lancé un avertissement solennel : « Ce qui est en cours, c’est l’instauration d’un pouvoir absolu, total et infini. Avec une Constitution révisée sur mesure, le Tchad ne sera plus un État de droit mais la propriété privée d’une personne. Une réforme constitutionnelle n’est légitime que si elle est un idéal partagé ; sinon, elle est inacceptable. Face à une menace aussi grave pour les fondements de la République, il est urgent de briser l’inertie et de rompre avec l’inaction. »
Le GCAP appelle ainsi les autorités, les acteurs politiques et la société civile à préserver la Constitution et l’État de droit, et à empêcher toute réforme menée en dehors des procédures et du consensus requis.
Le porte-parole du GCAP a ensuite rappelé les règles de procédure constitutionnelle : une proposition de loi ne saurait empiéter sur le domaine constitutionnel. « Les propositions de loi émanant des députés relèvent du droit législatif — lois ordinaires ou organiques —, elles ne peuvent substituer ni modifier la Constitution elle-même », a-t-il précisé.
Dans des propos plus vifs, Max Kemkoy a dénoncé le caractère inédit et dangereux de l’opération en cours : « Nous ne sommes qu’à la première étape d’une longue série de souffrances pour le peuple tchadien. Jamais, d’aucun des régimes depuis 1960 jusqu’en 2021, une telle révision anticonstitutionnelle n’avait été menée ainsi. Le MPS, après 34 ans au pouvoir, laisse derrière lui un bilan de violations constitutionnelles répétées. »
Pour conclure, le porte-parole du GCAP a lancé un avertissement solennel : « Ce qui est en cours, c’est l’instauration d’un pouvoir absolu, total et infini. Avec une Constitution révisée sur mesure, le Tchad ne sera plus un État de droit mais la propriété privée d’une personne. Une réforme constitutionnelle n’est légitime que si elle est un idéal partagé ; sinon, elle est inacceptable. Face à une menace aussi grave pour les fondements de la République, il est urgent de briser l’inertie et de rompre avec l’inaction. »
Le GCAP appelle ainsi les autorités, les acteurs politiques et la société civile à préserver la Constitution et l’État de droit, et à empêcher toute réforme menée en dehors des procédures et du consensus requis.