Lors du débat ouvert du Conseil de sécurité des Nations-Unies consacré aux enfants et aux conflits armés, l’ambassadrice Dorothy Shea, représentante par intérim des États-Unis, a dressé un tableau alarmant des violations subies par les enfants dans les zones de guerre, tout en appelant à une mobilisation internationale renforcée pour assurer leur protection.
Le rapport annuel du mécanisme de surveillance des Nations-Unies pour 2024 fait état du nombre le plus élevé de violations recensées depuis sa création, avec une hausse dramatique des cas de violences sexuelles contre des mineurs.
L’ambassadrice Shea a souligné la nécessité urgente pour toutes les parties prenantes de respecter leurs obligations internationales, y compris en période de guerre.
Foyers de crise ciblés : Haïti, Soudan, Gaza, Ukraine, RDC
Shea a dénoncé les violations massives perpétrées en Haïti, en particulier par la coalition criminelle Viv Ansanm, désignée en mai comme organisation terroriste par les États-Unis. Washington soutient leur inclusion dans le régime de sanctions des Nations-Unies sur Haïti. Au Soudan, la représentante américaine a déploré la détérioration des conditions humanitaires pour les enfants, en dépit du renouvellement du régime de sanctions par le Conseil.
Elle a appelé à lever les obstacles à l’aide humanitaire et à mettre fin aux déplacements massifs de populations. Concernant Gaza, Shea a réaffirmé le droit d’Israël à se défendre, tout en déplorant les pertes civiles. Elle a rappelé que la responsabilité du conflit incombe à Hamas, qui refuse toujours d’accepter un cessez-le-feu, et a critiqué l’absence de mention dans le rapport des exactions de l’organisation, y compris l'utilisation d’enfants comme boucliers humains.
En Ukraine, elle a dénoncé la poursuite des violences commises par les forces russes contre les enfants, et a plaidé pour la restitution immédiate des enfants ukrainiens transférés de force en Russie, identifiés dans les précédents rapports onusiens. La RDC et le Rwanda ont également été invités à redoubler d’efforts pour enrayer les recrutements forcés, enlèvements et violences faites aux enfants.
Des avancées notables dans certains pays
L’ambassadrice Shea a néanmoins salué les progrès réalisés par la Somalie, l’Irak, le Pakistan et les Philippines, félicités pour leur retrait de la liste noire du Secrétaire général des Nations unies, après avoir mis en œuvre des plans d’action pour mieux protéger les enfants.
Dans sa conclusion, Dorothy Shea a lancé un appel à la communauté internationale : « Les enfants du monde méritent de se sentir en sécurité, d’aller à l’école et d’avoir un avenir. Leur protection est notre responsabilité collective. » Elle a exhorté tous les États et acteurs armés à renforcer les efforts de prévention et de réparation, car « protéger les enfants, c’est construire une paix durable ».
Le rapport annuel du mécanisme de surveillance des Nations-Unies pour 2024 fait état du nombre le plus élevé de violations recensées depuis sa création, avec une hausse dramatique des cas de violences sexuelles contre des mineurs.
L’ambassadrice Shea a souligné la nécessité urgente pour toutes les parties prenantes de respecter leurs obligations internationales, y compris en période de guerre.
Foyers de crise ciblés : Haïti, Soudan, Gaza, Ukraine, RDC
Shea a dénoncé les violations massives perpétrées en Haïti, en particulier par la coalition criminelle Viv Ansanm, désignée en mai comme organisation terroriste par les États-Unis. Washington soutient leur inclusion dans le régime de sanctions des Nations-Unies sur Haïti. Au Soudan, la représentante américaine a déploré la détérioration des conditions humanitaires pour les enfants, en dépit du renouvellement du régime de sanctions par le Conseil.
Elle a appelé à lever les obstacles à l’aide humanitaire et à mettre fin aux déplacements massifs de populations. Concernant Gaza, Shea a réaffirmé le droit d’Israël à se défendre, tout en déplorant les pertes civiles. Elle a rappelé que la responsabilité du conflit incombe à Hamas, qui refuse toujours d’accepter un cessez-le-feu, et a critiqué l’absence de mention dans le rapport des exactions de l’organisation, y compris l'utilisation d’enfants comme boucliers humains.
En Ukraine, elle a dénoncé la poursuite des violences commises par les forces russes contre les enfants, et a plaidé pour la restitution immédiate des enfants ukrainiens transférés de force en Russie, identifiés dans les précédents rapports onusiens. La RDC et le Rwanda ont également été invités à redoubler d’efforts pour enrayer les recrutements forcés, enlèvements et violences faites aux enfants.
Des avancées notables dans certains pays
L’ambassadrice Shea a néanmoins salué les progrès réalisés par la Somalie, l’Irak, le Pakistan et les Philippines, félicités pour leur retrait de la liste noire du Secrétaire général des Nations unies, après avoir mis en œuvre des plans d’action pour mieux protéger les enfants.
Dans sa conclusion, Dorothy Shea a lancé un appel à la communauté internationale : « Les enfants du monde méritent de se sentir en sécurité, d’aller à l’école et d’avoir un avenir. Leur protection est notre responsabilité collective. » Elle a exhorté tous les États et acteurs armés à renforcer les efforts de prévention et de réparation, car « protéger les enfants, c’est construire une paix durable ».