
Une caution pour limiter les séjours illégaux
Rubio a expliqué que le programme pilote de dépôt de caution – 10 000 dollars par adulte et 5 000 dollars par enfant – vise uniquement les ressortissants de pays présentant un fort taux de dépassement de visa. « Beaucoup de personnes viennent aux États-Unis avec un visa de six mois et restent illégalement une fois celui-ci expiré », a-t-il indiqué. Selon lui, ce système incitera davantage au respect des conditions de séjour et permettra à des tiers de vérifier les intentions réelles des voyageurs.
Liberté d’expression et visas étudiants : “Ce n’est pas un droit”
Interrogé sur les poursuites intentées par un journal universitaire de Stanford et un groupe de défense de la liberté d’expression, qui l’accusent de violer le Premier amendement, Rubio a affirmé que les plaignants « ont tort ». Il a rappelé que l’obtention d’un visa étudiant n’est pas un droit constitutionnel, mais une décision souveraine des États-Unis. « Si j’apprends après coup une information qui m’aurait conduit à refuser un visa, pourquoi ne pourrais-je pas le révoquer ? », a-t-il déclaré, évoquant notamment des cas d’antisémitisme ou de discours hostiles aux objectifs américains.
Violences contre les chrétiens et rôle des États-Unis dans la paix mondiale
Le secrétaire d’État a également abordé la question des violences commises contre les chrétiens, particulièrement au Nigeria, où « plus de chrétiens sont tués que partout ailleurs dans le monde ». Il a appelé les autorités nigérianes à faire de la protection des minorités religieuses une priorité, tout en affirmant que Washington poursuivra sa coopération en matière de sécurité.
Rubio a enfin mis en avant l’action diplomatique américaine sur plusieurs fronts : médiation entre l’Inde et le Pakistan, apaisement des tensions entre le Cambodge et la Thaïlande, accords de paix en cours entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, ainsi qu’entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. « La paix n’est jamais acquise ; elle doit être entretenue en permanence », a-t-il conclu.