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ANALYSE

Pont de la Refondation : l’absence de ralentisseurs, un risque d’accident à l’approche des fêtes


Alwihda Info | Par Hassan Abderamane - 18 Décembre 2025


Depuis son inauguration le 1er décembre 2025, le pont de la Refondation sur le fleuve Chari est perçu comme un véritable ouf de soulagement par les populations de Walia, dans le 9ᵉ arrondissement, longtemps confrontées aux embouteillages sur l’ancien pont de Chagoua.


Pont de la Refondation : l’absence de ralentisseurs, un risque d’accident à l’approche des fêtes
Toutefois, malgré l’importance de cet ouvrage, certaines mesures de sécurité essentielles font défaut, notamment l’absence de dos d’âne destinés à limiter la vitesse des usagers.

Le tronçon reliant le pont de la Refondation au rond-point de Walia, en direction de la voie de Ngueli, ne dispose d’aucun dispositif de ralentissement. Cette situation favorise les excès de vitesse de nombreux conducteurs de véhicules et d’engins à deux roues, exposant ainsi les riverains à des dangers permanents.

Selon des témoignages recueillis sur place, dans la soirée du vendredi 12 décembre 2025, un véhicule roulant à vive allure a percuté l’un des lampadaires installés à proximité du rond-point de Walia, seulement quelques jours après l’inauguration de la voie.

Ces dispositifs d’éclairage public jouent pourtant un rôle crucial en assurant la visibilité nocturne et en contribuant à la sécurité des usagers et des riverains. Il convient de rappeler que, depuis son ouverture, cette voie est empruntée quotidiennement par des milliers de personnes se rendant vers Walia, Ngueli, et même Kousséri au Cameroun.

À l’approche des fêtes de fin d’année, notamment Noël et le Nouvel An, les déplacements s’intensifient en raison des préparatifs. En l’absence de ralentisseurs, les usagers restent fortement exposés aux risques d’accidents de la circulation. Or, le dos d’âne est un aménagement routier reconnu pour son efficacité dans la réduction de la vitesse sur la chaussée.

Face à cette situation, il apparaît urgent et nécessaire que les autorités compétentes, en collaboration avec l’entreprise ayant réalisé l’ouvrage, procèdent à l’aménagement de dos d’âne sur cette voie afin d’obliger les conducteurs à modérer leur vitesse. Une telle mesure contribuerait à réduire les accidents de la route, particulièrement en cette période festive, et à sécuriser les zones sensibles telles que les écoles, les marchés et les lieux de culte.

Comme le dit si bien un proverbe populaire : « Prévenir vaut mieux que guérir ». La vigilance de tous est donc de mise pour des fêtes de fin d’année sans drame.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)