À la barre, l’avocat de la victime a soutenu que le prévenu avait poursuivi sa relation avec la mineure malgré l’opposition expresse de la famille. Il a estimé que les faits étaient établis et a sollicité une condamnation sévère, assortie du paiement de 60 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts.
De son côté, l’avocat de la défense a reconnu que son client n’avait pas nié les faits, mais a soutenu que la relation avait débuté avant toute intervention des parents. Il a affirmé que celle-ci se faisait avec le consentement de la jeune fille, bien que contre la volonté de sa famille. L’avocat a également soulevé des irrégularités dans les pièces produites par la partie civile, notamment l’acte de naissance, qu’il juge non conforme à la loi de 2013 sur la déclaration des naissances, laquelle impose un délai maximal d’un mois après la naissance. Il a également contesté la validité du certificat médical, affirmant qu’il ne comportait pas de numéro administratif.
Par ailleurs, la défense a remis en cause l’absence de la jeune fille à l’audience, suggérant que celle-ci visait à empêcher l’établissement de la vérité. Il a également nié le caractère mineur de la victime, avançant que ses parents la considéraient comme telle en raison de sa petite taille.
Ces propos ont provoqué une vive réaction de l’avocat de la victime, qui a interrompu son confrère, l’accusant d’avoir tenu des propos insultants à l’égard de sa cliente, ce qui a suscité quelques réactions dans la salle d’audience.
Après avoir entendu les parties, le ministère public a requis et obtenu une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis à l’encontre du prévenu.
De son côté, l’avocat de la défense a reconnu que son client n’avait pas nié les faits, mais a soutenu que la relation avait débuté avant toute intervention des parents. Il a affirmé que celle-ci se faisait avec le consentement de la jeune fille, bien que contre la volonté de sa famille. L’avocat a également soulevé des irrégularités dans les pièces produites par la partie civile, notamment l’acte de naissance, qu’il juge non conforme à la loi de 2013 sur la déclaration des naissances, laquelle impose un délai maximal d’un mois après la naissance. Il a également contesté la validité du certificat médical, affirmant qu’il ne comportait pas de numéro administratif.
Par ailleurs, la défense a remis en cause l’absence de la jeune fille à l’audience, suggérant que celle-ci visait à empêcher l’établissement de la vérité. Il a également nié le caractère mineur de la victime, avançant que ses parents la considéraient comme telle en raison de sa petite taille.
Ces propos ont provoqué une vive réaction de l’avocat de la victime, qui a interrompu son confrère, l’accusant d’avoir tenu des propos insultants à l’égard de sa cliente, ce qui a suscité quelques réactions dans la salle d’audience.
Après avoir entendu les parties, le ministère public a requis et obtenu une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis à l’encontre du prévenu.
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N’Djamena : deux ans de prison avec sursis pour détournement de mineure








