
Déroulement de l'attaque et pertes matérielles
Selon le communiqué du ministère de la Défense, lu à la télévision d'État, "une attaque lâche et barbare a été perpétrée contre Banibangou par une horde de plusieurs centaines de mercenaires à bord de 8 véhicules et plus de 200 motos." L'assaut, qualifié d'attaque terroriste, a duré de 8h50 à 10h30.
Durant l'attaque, le lieutenant des Forces Armées Nigériennes (FAN), commandant en chef de la position militaire de Banibangou, a été tué. Un hommage est rendu à son "courage exemplaire" pour être tombé en défendant ses hommes et sa position.
Les dégâts matériels sont également considérables : des stocks entiers d'armes, de munitions, de motos, de radios et d'équipements tactiques sont tombés aux mains de l'État Islamique au Grand Sahara (EIGS). La préfecture de Banibangou a été incendiée, et les positions militaires sont en ruines.
Réplique des Forces de Défense et de Sécurité et fuite des assaillants
Le ministère de la Défense a précisé que "plusieurs terroristes ont été neutralisés" par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Des opérations de ratissage aérien et terrestre sont actuellement en cours pour sécuriser la zone.
Après l'assaut, les assaillants se sont repliés en direction d'Anderamboukane au Mali. Par ailleurs, les premiers fuyards des FDS sont arrivés peu après à Ouallam, avec le commissaire de police de Banibangou à leur tête.
Le bilan définitif de cette attaque devrait être communiqué ultérieurement.