Ces dernières ont salué l'extradition et affirment leur détermination à traduire en justice non seulement Armel Sayo, mais également tous ceux qui sont liés à son groupe armé autoproclamé "Coalition militaire de salut du peuple et de redressement" (CMRSP), fondé en 2024. Le gouvernement centrafricain entend ainsi envoyer un message clair contre l'impunité des actes de violence et de déstabilisation.
Armel Sayo est accusé de plusieurs crimes, notamment en sa qualité d'ancien chef du CMRSP, mais aussi de détournement de fonds publics et de tentative de coup d'État.
Amnesty International, tout en prenant acte de ces accusations, demande à la justice d'étendre son enquête aux événements survenus depuis 2013. L'organisation rappelle qu'à partir de cette date, Armel Sayo a été membre de divers groupes armés tels que la Séléka, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), le CNRD, qui ont ensuite rejoint l'alliance de l'Union des forces armées centrafricaines pour la restauration de la démocratie (UFACAR). De plus, il a fondé son propre groupe appelé Révolution et Justice (RJ). Amnesty International insiste sur le fait que tous les membres de ces groupes armés devraient être tenus responsables des actes de pillage, des meurtres de civils, des violences et du recrutement d'enfants dans leurs rangs.
Si le texte initial affirme que des années de conflit armé et de violations des droits de l'homme ont laissé de profondes cicatrices et que la tentative de personnes comme Armel Sayo de perturber une paix fragile est inacceptable, il met également en avant la promesse d'une justice équitable pour les victimes comme étant cruciale pour restaurer la confiance dans les institutions judiciaires et redonner espoir à ceux qui ont souffert.
Le soutien des partenaires internationaux est souligné comme un élément important de cette initiative. La coopération avec les forces de défense et de sécurité, ainsi que les opérations menées pour appréhender les suspects, témoignent d'une détermination à mettre fin au cycle de violence.
Enfin, le texte suggère que le procès d'Armel Sayo et de ses complices pourrait marquer un tournant pour la justice nationale et la stabilité future du pays, et que la liste complète des crimes énoncés par les autorités et les organisations internationales pourrait entraîner une peine de prison à vie pour Sayo.