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Lors de son intervention au 17ème Sommet des dirigeants des BRICS, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a lancé un appel fort en faveur d’un multilatéralisme inclusif, pour faire face aux enjeux mondiaux liés à la crise climatique, à la santé globale et au développement durable.
Aux côtés des dirigeants des pays membres, partenaires et associés des BRICS à Rio de Janeiro, il a salué la convergence des présidences brésilienne de la COP30 et sud-africaine du G20, comme une opportunité historique.
« Ce moment de l’histoire est marqué par l’intersection des réformes économiques, des réalignements géopolitiques et d’une crise climatique de plus en plus profonde », a déclaré Ramaphosa. Il a souligné que le leadership conjoint du Brésil et de l’Afrique du Sud, dans les grandes instances internationales, devait servir à « envoyer un signal fort d’unité et de solidarité » en faveur des économies en développement.
Lutte contre le changement climatique : justice et équité au cœur du message
Le président Ramaphosa a plaidé pour une accélération de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), et pour la réduction des écarts d’ambition climatique, dans le respect du principe de transition juste.
Il a affirmé que les institutions des BRICS devaient devenir des leviers de développement résilient, face au climat, notamment en Afrique et dans le Sud global. Il a également exhorté à la réforme des banques multilatérales de développement afin qu’elles soient mieux adaptées aux réalités et aux priorités des pays en développement.
« Nous devons débloquer des financements concessionnels massifs pour soutenir les actions climatiques, les systèmes d’alerte précoce, les infrastructures résilientes et les transitions centrées sur les populations », a-t-il déclaré.
Santé mondiale : appel urgent au financement solidaire
Abordant la question de la santé mondiale, le président sud-africain a tiré la sonnette d’alarme sur la baisse inquiétante de l’aide publique au développement, qui compromet les progrès réalisés dans la lutte contre des maladies comme le VIH, la tuberculose ou le paludisme.
En tant que co-hôte de la 8ème campagne de reconstitution du Fonds mondial, aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer, Ramaphosa a lancé un appel pressant à l’ensemble des donateurs pour atteindre l’objectif de 18 milliards de dollars pour la période 2027-2029. Il a précisé qu’un tel financement permettrait de sauver 23 millions de vies, de réduire de 64 % la mortalité combinée par rapport aux niveaux de 2023, et d’éviter près de 400 millions de nouvelles infections.
« Investir dans le Fonds mondial, c’est investir dans la sécurité sanitaire mondiale, dans le renforcement des systèmes de santé, et dans l’accès universel aux soins, en particulier pour les pays vulnérables », a-t-il insisté.
Ramaphosa a souligné que les BRICS devaient être à l’avant-garde d’un « nouveau multilatéralisme inclusif » pour bâtir un ordre mondial plus équitable, capable de protéger la planète et d’améliorer les conditions de vie de toutes les populations.
Aux côtés des dirigeants des pays membres, partenaires et associés des BRICS à Rio de Janeiro, il a salué la convergence des présidences brésilienne de la COP30 et sud-africaine du G20, comme une opportunité historique.
« Ce moment de l’histoire est marqué par l’intersection des réformes économiques, des réalignements géopolitiques et d’une crise climatique de plus en plus profonde », a déclaré Ramaphosa. Il a souligné que le leadership conjoint du Brésil et de l’Afrique du Sud, dans les grandes instances internationales, devait servir à « envoyer un signal fort d’unité et de solidarité » en faveur des économies en développement.
Lutte contre le changement climatique : justice et équité au cœur du message
Le président Ramaphosa a plaidé pour une accélération de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), et pour la réduction des écarts d’ambition climatique, dans le respect du principe de transition juste.
Il a affirmé que les institutions des BRICS devaient devenir des leviers de développement résilient, face au climat, notamment en Afrique et dans le Sud global. Il a également exhorté à la réforme des banques multilatérales de développement afin qu’elles soient mieux adaptées aux réalités et aux priorités des pays en développement.
« Nous devons débloquer des financements concessionnels massifs pour soutenir les actions climatiques, les systèmes d’alerte précoce, les infrastructures résilientes et les transitions centrées sur les populations », a-t-il déclaré.
Santé mondiale : appel urgent au financement solidaire
Abordant la question de la santé mondiale, le président sud-africain a tiré la sonnette d’alarme sur la baisse inquiétante de l’aide publique au développement, qui compromet les progrès réalisés dans la lutte contre des maladies comme le VIH, la tuberculose ou le paludisme.
En tant que co-hôte de la 8ème campagne de reconstitution du Fonds mondial, aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer, Ramaphosa a lancé un appel pressant à l’ensemble des donateurs pour atteindre l’objectif de 18 milliards de dollars pour la période 2027-2029. Il a précisé qu’un tel financement permettrait de sauver 23 millions de vies, de réduire de 64 % la mortalité combinée par rapport aux niveaux de 2023, et d’éviter près de 400 millions de nouvelles infections.
« Investir dans le Fonds mondial, c’est investir dans la sécurité sanitaire mondiale, dans le renforcement des systèmes de santé, et dans l’accès universel aux soins, en particulier pour les pays vulnérables », a-t-il insisté.
Ramaphosa a souligné que les BRICS devaient être à l’avant-garde d’un « nouveau multilatéralisme inclusif » pour bâtir un ordre mondial plus équitable, capable de protéger la planète et d’améliorer les conditions de vie de toutes les populations.