La réunion trimestrielle du conseil, présidée par le Secrétaire d’État adjoint Christopher Landau, a permis aux membres publics et privés de la DFC de délibérer après une audition publique où diverses parties prenantes ont partagé leurs perspectives sur le rôle de l'agence dans les marchés émergents.
Investir dans les régions à fort potentiel
« Il est essentiel d’investir dans les parties parfois ‘oubliées’ du monde qui présentent pourtant un fort potentiel dans des secteurs clés comme les technologies de l'information, les infrastructures de transport et surtout l'exploitation de minerais critiques », a déclaré Christopher Landau. Il a ajouté que ces investissements « apporteront des retours aux contribuables américains ».
Le Secrétaire adjoint au Trésor, Michael Faulkender, a réaffirmé l'engagement de l'administration à mobiliser les financements privés pour promouvoir l'agenda "America First" : « Le Trésor se réjouit de collaborer avec la DFC pour catalyser les investissements privés dans des projets stratégiques. »
Deux projets majeurs en Afrique subsaharienne
Les deux transactions validées par la DFC, dont les détails restent confidentiels pour des raisons de sensibilité commerciale, visent principalement à :
- Renforcer les chaînes d’approvisionnement américaines en minerais critiques, qui sont essentiels pour l’économie, la sécurité nationale et l’innovation dans les domaines de l’énergie, de la défense et des technologies de pointe.
- Soutenir le développement économique local en Afrique subsaharienne, en créant des opportunités et en stimulant l’investissement privé dans des régions stratégiques du continent.
La DFC : un pilier de la politique étrangère américaine
Lancée sous le premier mandat du président Donald Trump, la DFC est devenue un pilier de la politique étrangère américaine, utilisant les investissements privés pour relever les défis mondiaux en matière de développement tout en promouvant les intérêts stratégiques des États-Unis.
Le PDG par intérim de la DFC, Dev Jagadesan, a souligné la capacité de l’agence à agir rapidement en ligne avec les priorités gouvernementales : « Nous sommes une institution agile et performante, prête à mobiliser les outils de la DFC pour stimuler les investissements du secteur privé, tant à l’étranger qu’au service des intérêts américains. »
La DFC assure son fonctionnement grâce aux revenus générés par les frais, les intérêts et les rendements de ses investissements. Depuis sa création, l’agence a contribué à une réduction du déficit fédéral de plus de 555 millions de dollars, illustrant une gestion responsable des fonds publics.