
Mme Ndam, présidente nationale de l'UDC
Une opposition unie dans la dénonciation
L'UDC a publié un communiqué dénonçant une "instrumentalisation et acharnement" de la part d'un "régime aux abois" qui instrumentaliserait les institutions contre ses adversaires politiques. Le parti souligne que cette situation érode dangereusement la paix sociale et est la conséquence d'un Code électoral non révisé et "imposé" par le parti au pouvoir. L'UDC a également fait part de sa consternation face au rejet de la candidature de M. Hilaire Dzipang, qui avait pourtant été pré-validée.
Pour sa part, l'UNDP de Bello Bouba Maigaria a également condamné la décision du Conseil constitutionnel, la qualifiant d'« exclusion injustifiée » qui porte atteinte à la crédibilité du processus électoral. Le parti a exprimé sa solidarité avec Maurice Kamto et a appelé à la tenue d'une élection libre et inclusive.
Un appel à la communauté internationale
Face à ce qu'elle perçoit comme un recul démocratique, l'UDC a lancé un appel à la communauté internationale. L'UDC a exhorté l'ONU, l'Union européenne et les pays amis du Cameroun à "manifester un intérêt particulier" pour le bon déroulement du scrutin. Le parti a également mis en garde contre le risque de déstabilisation de l'harmonie sociale si l'élection est mal gérée. Il a enfin rappelé qu'il est "grand temps de déployer toute la diplomatie" pour assurer le triomphe d'une paix durable au Cameroun.