ANALYSE

Résistants Centrafricains : L’heure de la libération a sonné ?


Alwihda Info | Par Simon koitoua - 30 Octobre 2013



Simon Koitoua.
Nous demandons avec insistance et détermination aux Hommes et Femmes proches de la résistance Centrafricains de jouer pleinement leur partition. Leurs silences stériles deviennent proprement énervants face aux meurtres à grande échelle commis par Michel Djotodia et le dictateur Tchadien. Ce qui s’y passe ressemble à la douce extermination des jeunes Centrafricains dignes.

L’ex- opposition Centrafricaine (FARE 2011) partage cette responsabilité ensemble avec le Boucher de Bangui Michel Djotodia Alias le Dougourou du Tchad et Soudan qui n’a d’autre sens que le vouloir vivre égoïste. Les Centrafricains meurent et il est complètement absurde et proprement inadéquat qu’on en soit encore à discuter avec les meurtriers de notre peuple, les criminelles mercenaires de la seleka. Dans leur logique d’extermination, tout contact avec eux est interprété comme une faiblesse qu’ils ne tardent pas à exploiter pour tuer davantage.

Nous demandons à ces partis politiques de cesser ici et maintenant toute interaction avec les criminelles de seleka. S’ils continuent, ils seront assimilés à des groupes à cibler. On ne peut nous tuer comme ils l’ont encore fait les semaines dernières à Gaga. Cela est un manifeste et improductif paradoxe. On ne discute pas quand la maison brûle. Le feu à éteindre est connu de tous les bandes de criminelles de la seleka, ne l’alimentez pas, qui consolident ses réflexes néfastes.

Djotodia a trop tué, et vous avez à travers vos postures électoralistes inconséquentes permis à cet ignoble individu de prospérer sur nos terres (FARE 2011). Arrêtez votre fuite en avant et mettez-vous en ordre de bataille. Vous ne pouvez continuer à parler au nom des Centrafricains dignes et faire fi de leurs authentiques requêtes. La requête actuelle, c’est la mise hors d’état de nuire de la seleka qui brûle en toute impunité nos frères et sœurs ; il est le feu à éteindre. Tout politicien digne a le devoir de participer à la libération immédiate de la Centrafrique. Vous, acteurs principaux de notre camp, avez l’obligation d’être actifs dans le sens indiqué par les combattants de la liberté. Djotodia n’est plus président de la Centrafrique à cause des massacres des paisibles populations. Si certains politiciens pensent que ces crimes à répétition peuvent être oubliés au nom de leur nécessité à accéder au pouvoir par les urnes, qu’ils changent d’option. C’est une voie qui n’intéresse que les hypocrites poltrons. La démocratie viendra peut-être plus tard, mais pour l’heure, il est question de créer les conditions de son exercice, c’est-à-dire dégager par tous les moyens nécessaires ceux qui, en mission pour l’étranger, l’ont désarticulée.

Djotodia ne peut nous contraindre. Il ne fera pas partie de la Centrafrique à venir comme il n’a pas fait partie de la Centrafrique d’hier. Nous lui promettons la continuité historique. Nos dignes concitoyens sont invités à la vigilance car ce qui est à venir est leur avenir. Ils ne doivent écouter que ceux qui font l’éloge des combattants de la liberté bien évidemment les Anti-Balaka. Qu’ils s’apprêtent à leur donner l’aide indispensable au moment opportun. Si nos aînés ont différé la libération du pays et nous ont laissé en héritage des problèmes qu’ils auraient dû régler, il ne nous appartient pas de rééditer la même faute en nous enfermant dans des dialogues naïfs sans horizon positif. Notre descendance mérite la vraie paix, celle qui ne confond pas dépendance et indépendance, et qui se bat pour la protection sans faille des intérêts de la Nation. Au nom du dialogue et de l’hospitalité, nous avons donné les armes de notre propre destruction à la plèbe sous-régionale qui désormais régente dans les contrées la vie des dignes concitoyens. Ceci doit prendre fin. Et les politiciens égoïstes qui, à coup de slogans vides, endorment les consciences, et transforment chaque jour nos fiers parents en dociles serviteurs de cette gangrène sous-régionale, doivent comprendre qu’il n’existe nulle part de démocratie qui n’ait au préalable transité par le combat salvateur. La trompette de la libération ne tardera pas à sonner, que nul n’en désarticule l’écho.

Simon koitoua

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