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SPORT: De retour en bleu, le milieu lyonnais ne devrait pas bénéficier de passe-droit...


Alwihda Info | Par - 13 Novembre 2012


Clairefontaine n’a rien d’une forteresse surtout quand on s’appelle Yoann Gourcuff, appelé pour la première fois par Didier Deschamps en équipe de France pour le déplacement amical en Italie, mercredi.


Yoann Gourcuff, appelé pour la première fois par Didier Deschamps en équipe de France pour le déplacement amical en Italie, mercredi. Le niveau actuel du meneur lyonnais fait de lui un international crédible. Mais après plusieurs semaines passés à soigner une blessure à la cheville, ce n’est pas ce retour express qui risque d’atténuer son image de joueur protégé. De son propre aveu, le joueur de l’OL ne s’attendait pas du tout à être appelé si rapidement. Il avoue aussi ne pas être remis à 100% de sa blessure: «Il y a encore des petites douleurs qui apparaissent sur certains mouvements, mais c’est normal. Rien de bien méchant.» Cela ne fait portant pas de lui un joueur privilégié. Du moins pas plus qu’un autre, à l’écouter: «Tous les sélectionnés sont privilégiés. On l’est tous quand on est appelés. Il faut prendre conscience de la chance qu’on a. Je veux juste en profiter.» Plus épanoui dans sa vie d’homme En le sélectionnant, Didier Deschamps voulait d’abord lui parler, ce qu’il a fait dès son arrivée à Clairefontaine. Selon Gourcuff, les deux hommes n’ont pas abordé le match de l’Italie. C’est plutôt la façon dont s’intègre le joueur dans le groupe qui intéresse «DD». A ce sujet, il attend du Lyonnais «qu’il soit naturel comme il l’est avec son club.» Pour ceux qui le côtoient au quotidien, comme Bafé Gomis, il faut s’attendre à croiser un joueur un peu plus impliqué. «Le départ de certains cadres fait de lui un joueur qui peut prendre la parole. Il pense toujours collectif.» Le Gourcuff de cette fin d’année serait même un homme plus épanoui, car mieux entouré. «Il a besoin de se sentir aimé. C’est le cas à Lyon, enchaîne Gomis. Avec lui, je suis déjà allé boire un verre, manger, on a même fait du yoga ensemble une fois. C’est un très bel ami.» De son côté, celui qui nie l’existence d’un conflit passé avec Ribéry préfère ne pas s’étaler sur ses relations avec ses coéquipiers. Sentir qu’il «joue pour eux» lui suffit. Sur le terrain, il est aussi possible de lier certaines affinités.">Une petite titularisation en Ligue1, et trois bouts de matchs par-ci par-là lui ont suffi pour forcer les portes du château. Clairefontaine n’a rien d’une forteresse surtout quand on s’appelle Yoann Gourcuff, appelé pour la première fois par Didier Deschamps en équipe de France pour le déplacement amical en Italie, mercredi. Le niveau actuel du meneur lyonnais fait de lui un international crédible. Mais après plusieurs semaines passés à soigner une blessure à la cheville, ce n’est pas ce retour express qui risque d’atténuer son image de joueur protégé.
 
De son propre aveu, le joueur de l’OL ne s’attendait pas du tout à être appelé si rapidement. Il avoue aussi ne pas être remis à 100% de sa blessure: «Il y a encore des petites douleurs qui apparaissent sur certains mouvements, mais c’est normal. Rien de bien méchant.» Cela ne fait portant pas de lui un joueur privilégié. Du moins pas plus qu’un autre, à l’écouter: «Tous les sélectionnés sont privilégiés. On l’est tous quand on est appelés. Il faut prendre conscience de la chance qu’on a. Je veux juste en profiter.»
 
Plus épanoui dans sa vie d’homme
 
En le sélectionnant, Didier Deschamps voulait d’abord lui parler, ce qu’il a fait dès son arrivée à Clairefontaine. Selon Gourcuff, les deux hommes n’ont pas abordé le match de l’Italie. C’est plutôt la façon dont s’intègre le joueur dans le groupe qui intéresse «DD». A ce sujet, il attend du Lyonnais «qu’il soit naturel comme il l’est avec son club.» Pour ceux qui le côtoient au quotidien, comme Bafé Gomis, il faut s’attendre à croiser un joueur un peu plus impliqué. «Le départ de certains cadres fait de lui un joueur qui peut prendre la parole. Il pense toujours collectif.»
 
Le Gourcuff de cette fin d’année serait même un homme plus épanoui, car mieux entouré. «Il a besoin de se sentir aimé. C’est le cas à Lyon, enchaîne Gomis. Avec lui, je suis déjà allé boire un verre, manger, on a même fait du yoga ensemble une fois. C’est un très bel ami.» De son côté, celui qui nie l’existence d’un conflit passé avec Ribéry préfère ne pas s’étaler sur ses relations avec ses coéquipiers. Sentir qu’il «joue pour eux» lui suffit. Sur le terrain, il est aussi possible de lier certaines affinités.

 R.S.

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