Selon le chef du village de Mbaïbao, où le drame s'est déroulé, un homme nommé Laougama Rayom a été mortellement blessé dans son champ aux environs de 22 heures le dimanche 24 septembre. Il aurait été tué par des éleveurs installés non loin du village. La femme de la victime a également été blessée par une flèche à la tête et a été admise en urgence à l'hôpital de Moundou.
Le secrétaire du chef de canton de Pao, Kosanou Maïro, évoque des tensions persistantes depuis le début de l'année.
Le secrétaire précise qu'avant le meurtre de Laougama, plusieurs tentatives d'assassinat ont eu lieu, et malgré le fait que les téléphones des auteurs présumés en fuite aient été remis aux autorités locales, aucune enquête n'a été menée.
Suite au meurtre de Laougama, les villageois ont confronté les présumés auteurs, qui ont ouvert le feu en réponse. Cela a entraîné la mort de deux éleveurs et plusieurs blessés parmi les agriculteurs. En conséquence, deux agriculteurs ont été tués et plusieurs autres ont été blessés le matin du 25 septembre 2023, selon le secrétaire du chef de canton.
Selon Kosanou Maïro, le 25 septembre à 14 heures, des individus ont lancé une attaque contre le village de Mbaïbao, incendiant plusieurs maisons et tuant quatre personnes, tout en blessant de nombreuses autres avant de prendre la fuite. Cela porte le bilan à cinq morts du côté des agriculteurs et deux morts du côté des éleveurs, selon une autre source.
Le sous-préfet de Larmanaye, Djimet Blâma Souk, a été contacté par téléphone et a indiqué que les éleveurs sont présents dans la zone depuis des décennies et vivent en harmonie avec les autochtones. Il a également déclaré que des individus venus d'ailleurs sont responsables des actes criminels. Il a précisé que les autorités ont mobilisé les forces de l'ordre pour traquer les criminels et a insisté sur le fait que ce n'était pas un conflit entre agriculteurs et éleveurs, mais un acte de vengeance de la part des villageois.
Les leaders et les cadres de la province estiment que la situation est devenue intolérable et demandent une intervention urgente de l'État.
Le secrétaire du chef de canton de Pao, Kosanou Maïro, évoque des tensions persistantes depuis le début de l'année.
Le secrétaire précise qu'avant le meurtre de Laougama, plusieurs tentatives d'assassinat ont eu lieu, et malgré le fait que les téléphones des auteurs présumés en fuite aient été remis aux autorités locales, aucune enquête n'a été menée.
Suite au meurtre de Laougama, les villageois ont confronté les présumés auteurs, qui ont ouvert le feu en réponse. Cela a entraîné la mort de deux éleveurs et plusieurs blessés parmi les agriculteurs. En conséquence, deux agriculteurs ont été tués et plusieurs autres ont été blessés le matin du 25 septembre 2023, selon le secrétaire du chef de canton.
Selon Kosanou Maïro, le 25 septembre à 14 heures, des individus ont lancé une attaque contre le village de Mbaïbao, incendiant plusieurs maisons et tuant quatre personnes, tout en blessant de nombreuses autres avant de prendre la fuite. Cela porte le bilan à cinq morts du côté des agriculteurs et deux morts du côté des éleveurs, selon une autre source.
Le sous-préfet de Larmanaye, Djimet Blâma Souk, a été contacté par téléphone et a indiqué que les éleveurs sont présents dans la zone depuis des décennies et vivent en harmonie avec les autochtones. Il a également déclaré que des individus venus d'ailleurs sont responsables des actes criminels. Il a précisé que les autorités ont mobilisé les forces de l'ordre pour traquer les criminels et a insisté sur le fait que ce n'était pas un conflit entre agriculteurs et éleveurs, mais un acte de vengeance de la part des villageois.
Les leaders et les cadres de la province estiment que la situation est devenue intolérable et demandent une intervention urgente de l'État.