Tchad : 13e édition du Festival international Kodomma, que la fête commence

L'objectif de rassemblement de la présente édition est visible à travers le thème retenu. Il s'agit d'unir tous les fils et fils Moussey et Marba afin d'intensifier leur culture.

La ministre de la Culture et de la Promotion de la diversité, Ndougona Bakassé Reradjim, le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est, Mahamat Zene Alhadji Yaya ainsi que d'autres élites administratives, civiles, militaires de la province ont rehaussé de leur présence à la cérémonie d'ouverture du festival.

Le président du comité d'organisation de cette 13e édition, Dr Allah-Ridy Koné, a souligné que "Kodomma est un festival pionnier et géant".

C'est un festival dont la volonté est de "regrouper toutes les communautés Banana" a-t-il indiqué car ''la culture est une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation".

Poursuivant son introduction, Dr Allah -Ridy a soutenu que "la culture qui tend vers les autres cultures rayonne davantage et va au delà des frontières continentales pour renforcer l'unité, la paix entre les différentes communautés au Tchad et dans la sous-région".

S'adressant à l'occasion au ministre de la Culture, le président du comité d'organisation de Kodomma s'est fait le porte-parole de la population pour "l'aménagement de la route qui s'étend sur 7 km de la sortie de Gounou-Gaya vers Kélo". Une route qui "pendant les saisons de pluie crée des inondations, coupe les voies de circulation aux engins à moteur et laisse les habitants dans le désarroi ".

Ndafogo Étienne a pour sa part a tenu à affirmer "que le festival est le plus grand rendez-vous pour les peuples Moussey et Marba qui partagent la même culture".

Le gouverneur de la province Mahamat Zene Alhadji Yaya a mis l'accent sur le rôle d'intégration que joue le festival. A cet effet, il a souligné que "le festival international Kodomma se veut intégrateur et un instrument de développement au travers des œuvres culturelles et artistiques depuis des décennies".

Le gouverneur de la province a ajouté que "lle festival est une arme contre l'alcoolisme, l'exode rurale, l'extrême violence et la drogue", des phénomènes qui minent malheureusement la jeunesse de sa province.

En clôturant le ballet des discours, la ministre de la Culture s'est dite "émue de voir un peuple à travers deux grandes communautés se mobiliser pour valoriser la culture Moussey et Marba". Une unité perceptible  dans "la langue, les coutumes, les rites et les mœurs".

La ministre s'est réjouie du fait que le Festival international Kodomma "transcende les frontières nationales en regroupant les Moussey et les Marba du Nigeria et du Cameroun".

Toute chose selon elle qui justifie le thème de la 13ème édition du Festival" et qui "s'inscrit dans la dynamique des objectifs poursuivis par le Président du Conseil militaire de transition", a-t-elle ajouté.

Des remises d'attestation de reconnaissance aux personnes ayant marqué l'histoire du Festival ont parachevé cette journée.