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TCHAD

Tchad : 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes au Ouaddaï


Alwihda Info | Par Hambali Nassour Ourada - 26 Novembre 2021


Cette campagne a pour objectif de servir de cadre stratégique aux personnes et organisations du monde entier, pour prévenir et éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles dans le monde.


La délégation provinciale de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'enfance du Ouaddaï, en collaboration avec l’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad et l’appui du Haut-commissariat des réfugiés (HCR), a lancé la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre ce 25 novembre 2021, dans le camp des réfugiés soudanais de Kouchaguine Mourra, une localité située à 45 km à la sortie Est d’Abéché.

C'est le représentant du coordinateur de la Commission nationale de réinsertion des réfugiés et des rapatriés, Maïdé Mahmoud Guedé, qui a présidé la cérémonie. Cette campagne a été instituée en 1991 par des activités du premier institut international pour le leadership. La 30ème édition de ces 16 jours d’activisme est placée sous le thème mondial : « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! » Le thème choisi au plan national par le ministère de la Femme et de la Protection de l'enfance est : « une action globalisante et inclusive pour éradiquer les VBG au Tchad ».

L’objectif visé par cette campagne est de servir de cadre stratégique aux personnes et organisations du monde entier qui appellent à l’action, pour prévenir et éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles dans le monde, afin de renforcer les sensibilisations au public, et aussi mobiliser les efforts de plaidoyer et créer des opportunités de discussion sur les défis à relever et les solutions à y donner.

Dans son intervention, le coordinateur de l’APLFT, Ngaro Wadal Assidjim, a indiqué que les 16 jours d’activisme sont une période matérialisée par une campagne de sensibilisation sur les violences à l’égard des femmes et partant des droits de l'homme. Il a ensuite signifié que la question des violences à l’égard des femmes devient plus qu'une priorité, et nécessite des actions concertées aux fins de permettre à nos mères, sœurs et filles de vivre aisément et de jouir pleinement de leurs droits. Car chaque minute, heure, jour, l’on assiste aux violences exercées sur ces couches.

Pour sa part, la cheffe de bureau du HCR à Abéché, représentante du chef de la sous délégation HCR de Farchana, Béatrice Ngedandumwe, a affirmé que pour appuyer cette initiative de la société civile, la campagne « tous unis pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes d'ici 2030 » du secrétaire général des Nations Unies, appelle la communauté internationale à agir pour accroître la prise de conscience, renforcer les efforts de sensibilisation et partager les connaissances et les innovations en matière de lutte contre les violences basées sur le genre.

Le représentant du délégué provincial de la femme du Ouaddaï, Mahamat Tahir Ahmat Doutoum, a fait savoir que le gouvernement, à travers le ministère de la Femme de la Famille et de la Protection de l'enfance, fait de la lutte contre les violences aux femmes une de ses priorités. Il a précisé que le problème des violences contre les femmes et les filles concerne toutes les couches de la population. Ainsi donc, tout le monde est appelé à s'engager pour apporter sa contribution dans cette lutte.

Lançant la campagne des 16 jours d’activisme dans le camp des réfugiés de Kouchaguine Mourra, le représentant de CNNAR a relevé que depuis longtemps, l’impunité, les pesanteurs socioculturelles, le silence et la stigmatisation, ont permis l’avancée significative de ce phénomène des violences qui fait des milliers de victimes à tous les niveaux. Maïdé Mahmoud Guedé a également déclaré que le choix des thèmes retenus cette année, n’est pas fortuit, dans la mesure où il faut prévenir et éliminer les violences, en vue d'instaurer un véritable respect des droits humains.




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)