Tchad : 5ème édition du festival littéraire « Le Souffle de l’Harmattan »

L’association des écrivains et auteurs tchadiens d’expression française (ASEAT) a lancé, ce jeudi 13 décembre 2018, au Centre Culturel Baba Moustapha de N’Djamena, la cinquième édition du festival littéraire « Le Souffle de l’Harmattan » placé sous le thème : « La littérature tchadienne en quête d’excellence ». Le festival vise à promouvoir la quête de l’excellence dans le travail littéraire.

Depuis 5 ans, des écrivains, des artistes de tous bords, des journalistes culturels et chercheurs engagés, se réunissent à N'Djamena, tous unis pour l’amour des mots, la cause de l’humanité et la passion de l’Afrique.

A travers ce festival littéraire, il y a le souhait que l’excellence soit visible dans tous les secteurs d’activités du Tchad, afin de permettre d'en percevoir ses traces visibles, ses facteurs, ses moyens et ses espoirs à travers les différentes conférences programmées.

La 5ème édition du festival littéraire réunit des écrivains de renom, des chercheurs de la Côte d’Ivoire et du Cameroun, ainsi que des personnes venues de Koumra, Moundou, Bénoye, Pala et Kélo. Au cours de cet évènement, des distinctions ont été remises à des personnalités dont le ministre de la justice, Djimet Arabi et l’écrivain français, Thomas Dietrich. Ces distinctions visent à honorer ces hommes qui ont rendu un service à la culture et au livre au cours de l’année.

Officiant la cérémonie du lancement officiel des activités de souffle de l’harmattan, le directeur du livre, des arts et du spectacle, Mbailassem Mbayo Vincent affirme que les écrivains et auteurs tchadiens jouent un rôle important dans leur pays, dans la construction de la mémoire collective.

Pour sa part, le directeur artistique du festival, Sosthene Mbernodji, invite les participants à continuer de répandre le message du Souffle de l'Harmattan et à cultiver l’excellence. Par ailleurs, il demande aux autorités en charge de l’Education nationale d’inscrire en grand nombre les œuvres des écrivains tchadiens dans les programmes scolaires. Car, dit-il, c’est la voie royale qui doit conduire notre jeunesse à la source de la civilisation en tant que peuple. « Nous exprimons notre reconnaissance à Thomas Dietrich dont l’engagement pour le Tchad est au-delà de la simple admiration. Thomas Dietrich partage depuis toutes ces années, une passion pour ce pays qui ne nous appartient pas plus qu’il ne lui appartient. Il a publié il y a quelques années chez Albin Michel, le roman ‘’Les enfants de Toumaï’’, une œuvre magnifique, sans stéréotypes et sans jugement préconçu sur un pays qu’il connaît ; il parraine le Prix de nouvelles ‘’Les enfants de Toumaï’’, qui sera décerné à la clôture de l’événement au centre Al-Mouna », explique le directeur artistique du festival « le Souffle de l’Harmattan », Sosthene Mbernodji.