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ANALYSE

Tchad : Idriss Youssouf boy, un pari gagné


Alwihda Info | Par Martin Higdé Ndouba - 1 Août 2022


L'on se croit dans un film de procès, évidemment non. Le chouchouté, ex-secrétaire particulier du président de la transition Mahamat Idriss Déby Itno, a obtenu une indulgence de la justice qui lui a accordé une liberté provisoire à la demande de Me Mbaigangnon Athanase. C'est certainement une manière de le blanchir car un tel dossier est toujours classé sans suite par la justice tchadienne.


Idriss Youssouf boy. © DR
Idriss Youssouf boy. © DR
Idriss Youssouf boy qui a plaidé non coupable n'est pas le seul dans cette affaire de détournement de fonds publics. L'on se souvient de cette expression : « on ne peut mettre en prison l'argent », selon l'un des avocats de Kérim Wade, le fils de l'ex-président Sénégalais Abdoulaye Wade. Face à la gravité du détournement à la Société des hydrocarbures, Mahamat Idriss Déby a piqué un malaise en remettant le sort de son ami intime à Dieu : « ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs n'hériteront le royaume de Dieu ». Fin de citation.

Selon les informations, le PCMT a donné carte blanche aux agents de l'ANS -services spéciaux- pour creuser cette affaire jusqu'au bout. Ainsi, plusieurs têtes impliquées doivent tomber. Malheureusement, Idriss Youssouf boy est libre de toute circulation en attente du jugement divin. Désormais l'homme à la une de la presse tchadienne du mois de juin n'est pas dans le coeur des tchadiens qui attendent la lumière sur ce scandale de vol.

Idriss Youssouf boy a quitté le palais rose comme les autres mais la poche bien remplie, voilà le cerveau, homme de confiance du PCMT. Comment peut-on comprendre qu'un compte soit ouvert en toute discrétion à ORABANK-Tchad par un individu pour gérer un fonds public ? Rien de clair dans cette affaire, le PCMT et son gouvernement ne doivent pas rester silencieux, le peuple tchadien attend une explication vis-à-vis de ce détournement. En rendant cette liberté provisoire à Idriss Youssouf boy, les hommes en toge ont fait de ce procès quelque chose de dérisoire et honteux. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu ? Boy n'est pas seul dans ce pétrin.



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