Abdou Goukina est un père comblé, après les retrouvailles avec sa fille Oda Grace, près de cinq ans après son enlèvement à Kelo. Il n'y croyait pourtant plus, pensant même qu'elle était morte.
"Je suis très content de recevoir ma fille dans mes mains. Elle doit intégrer la famille sans conditions. C'est ma fille. Je n'avais pas espoir de retrouver ma fille vivante. Je l'ai retrouvée en vie, c'est vraiment une joie", déclare le père à Alwihda Info.
Le 31 décembre 2014, Oda Grace, une fille alors âgée de 14 ans, disparait mystérieusement de la ville de Kelo. Elle était élève en classe de 5ème au Lycée de Massamoudjou, situé dans la sous-préfecture de Baktchoro, à 18 km de Kelo. Sa famille restera sans nouvelles d'elle pendant près de cinq ans.
"Toute la famille est très contente quand elle écoute que la fille est avec moi. Elle doit être intégrée dans la famille sans conditions et continuer ses études. Nous voulons son avenir", affirme Abdou Goukina.
D'après ses explications, "la fillette, quand elle a disparu en 2015, il a fallu cinq ans après pour la retrouver. Quand elle s'est retrouvée dans son coin, on lui a interdit d'être en contact avec d'autres personnes, même par téléphone portable. Son ex-mari, en partant au Soudan, l'a autorisé à avoir un téléphone. Elle a mémorisé l'un de mes numéros. Elle était déjà en classe de 5ème et n'a pas oublié mon numéro. Directement elle m'a appelé pour me donner sa position."
Au téléphone, le père a dans un premier temps douté que ce soit sa fille. Il lui a demandé de citer les prénoms de ses frères. "J'ai senti que c'est elle, c'est ma fille. Je n'ai pas tardé. Je lui ai demandé sa position. Elle m'a donné le nom du village. J'ignorais c'est où au Tchad. J'ai pris la décision de venir et je l'ai effectivement trouvée. Je l'ai conduite devant les autorités départementales. Le préfet a ordonné au commandant de brigade de venir pour prendre mon témoignage. Il m'a ensuite conseillé de déposer une plainte", témoigne-t-il.
"Je suis très content de recevoir ma fille dans mes mains. Elle doit intégrer la famille sans conditions. C'est ma fille. Je n'avais pas espoir de retrouver ma fille vivante. Je l'ai retrouvée en vie, c'est vraiment une joie", déclare le père à Alwihda Info.
Le 31 décembre 2014, Oda Grace, une fille alors âgée de 14 ans, disparait mystérieusement de la ville de Kelo. Elle était élève en classe de 5ème au Lycée de Massamoudjou, situé dans la sous-préfecture de Baktchoro, à 18 km de Kelo. Sa famille restera sans nouvelles d'elle pendant près de cinq ans.
"Toute la famille est très contente quand elle écoute que la fille est avec moi. Elle doit être intégrée dans la famille sans conditions et continuer ses études. Nous voulons son avenir", affirme Abdou Goukina.
D'après ses explications, "la fillette, quand elle a disparu en 2015, il a fallu cinq ans après pour la retrouver. Quand elle s'est retrouvée dans son coin, on lui a interdit d'être en contact avec d'autres personnes, même par téléphone portable. Son ex-mari, en partant au Soudan, l'a autorisé à avoir un téléphone. Elle a mémorisé l'un de mes numéros. Elle était déjà en classe de 5ème et n'a pas oublié mon numéro. Directement elle m'a appelé pour me donner sa position."
Au téléphone, le père a dans un premier temps douté que ce soit sa fille. Il lui a demandé de citer les prénoms de ses frères. "J'ai senti que c'est elle, c'est ma fille. Je n'ai pas tardé. Je lui ai demandé sa position. Elle m'a donné le nom du village. J'ignorais c'est où au Tchad. J'ai pris la décision de venir et je l'ai effectivement trouvée. Je l'ai conduite devant les autorités départementales. Le préfet a ordonné au commandant de brigade de venir pour prendre mon témoignage. Il m'a ensuite conseillé de déposer une plainte", témoigne-t-il.
La jeune Oda Grace, son papa Abdou Goukina et sa fille. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info
L'auteur de l'enlèvement incarcéré
Le présumé auteur de l'enlèvement de la fille est désormais en prison. Youssouf Seid a été placé mercredi sous mandat de dépôt et déféré à la maison d'arrêt de Goz Beida, après une audition par le juge.
Youssouf Seid a menti à ses parents, affirmant l'avoir épousé légalement. Il a reconnu les faits.
Lors de la première audience devant le Tribunal de grande instance de Goz Beida le 3 février dernier, Youssouf Seid a affirmé qu'il est parti dans la province de Sila avec la fille suite au consentement de sa famille. La justice a alors demandé les témoignages des oncles de la fille pour vérifier cette affirmation. Youssouf s'est ensuite rétracté.
Abdou Goukina adresse sa reconnaissance aux autorités et à la justice. "La fille a été effectivement enlevée sans l'avis des parents. On ne connaissait pas la trace de la fille. Dans la famille, personne n'a su que la fille se trouvait dans tel endroit", dit-il, ajoutant que le mariage c'est lorsque qu'il y a un consentement entre les deux parties.
Les parents de la fille demandent 10.770.000 Francs CFA de dommages et intérêts.
La prochaine audience devant le Tribunal de grande instance de Goz Beida est prévue le 17 mars prochain.
Le présumé auteur de l'enlèvement de la fille est désormais en prison. Youssouf Seid a été placé mercredi sous mandat de dépôt et déféré à la maison d'arrêt de Goz Beida, après une audition par le juge.
Youssouf Seid a menti à ses parents, affirmant l'avoir épousé légalement. Il a reconnu les faits.
Lors de la première audience devant le Tribunal de grande instance de Goz Beida le 3 février dernier, Youssouf Seid a affirmé qu'il est parti dans la province de Sila avec la fille suite au consentement de sa famille. La justice a alors demandé les témoignages des oncles de la fille pour vérifier cette affirmation. Youssouf s'est ensuite rétracté.
Abdou Goukina adresse sa reconnaissance aux autorités et à la justice. "La fille a été effectivement enlevée sans l'avis des parents. On ne connaissait pas la trace de la fille. Dans la famille, personne n'a su que la fille se trouvait dans tel endroit", dit-il, ajoutant que le mariage c'est lorsque qu'il y a un consentement entre les deux parties.
Les parents de la fille demandent 10.770.000 Francs CFA de dommages et intérêts.
La prochaine audience devant le Tribunal de grande instance de Goz Beida est prévue le 17 mars prochain.