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TCHAD

Tchad : Kebzabo appelle à lever le verrou de l'âge de candidature à la présidentielle


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 3 Décembre 2020


​Les députés examinent ce jeudi au Palais de la démocratie le projet de Loi constitutionnelle portant réforme de la Constitution du 4 mai 2018.


Le député Saleh Kebzabo. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Le député Saleh Kebzabo. © Ben Kadabio/Alwihda Info
"Cette question de l'âge de candidature à la Présidentielle qui anime les débats depuis plusieurs mois, il y a des incohérences", a affirmé jeudi le député Saleh Kebzabo à l'Assemblée nationale. Il appelle à "lever le verrou" :
"Est-ce que vraiment on fait tout cela pour barrer la route à quelques jeunes qui s'agitent là aujourd'hui ? Non, je crois que ce n'est pas utile. La majorité c'est 18 ans. À partir du moment où on a 18 ans dans notre pays, on est un Homme. Il y a un jeune de 18 ans qui veut être Président de la République, "Yallah", qu'il se présente"

Le projet de Loi constitutionnelle abaisse l'âge de candidature à 40 ans au lieu de 45 ans. De l'avis du leader du parti UNDR, il faut laisser les jeunes se présenter à la présidentielle :
"Laissez-les se présenter. Les tchadiens nous diront s'ils veulent d'un jeune homme comme président de la République. S'ils veulent imiter les français, ils sont en train de se mordre les doigts là maintenant. (...) L'âge pour créer un parti politique c'est 35 ans. Quand un citoyen décide de créer un parti politique, son premier objectif c'est la conquête du pouvoir. Soyons conformes, à 35 ans on peut être Président de la République".

Saleh Kebzabo juge le débat "inutile" et "inopportun", ajoutant que le plus important est de limiter l'âge plafond :
"On a accepté que cette affaire occupe inopportunément le débat, l'avenir du Tchad ne se trouve pas là. Levons ce verrou. (...) On a créé inutilement le débat. En réalité le plus important pour moi, c'est l'âge plafond, pas l'âge plancher. Je ne souhaiterai pas que mon pays soit dirigé par quelqu'un de 90 ans. Il faut que le Tchad soit dirigé par des gens valides. (...) Diriger un État comme le Tchad, c'est une charge très lourde. Ayons le courage de dire qu'au delà d'un certain âge, on ne peut pas prétendre diriger un pays".

​Les députés examinent ce jeudi au Palais de la démocratie le projet de Loi constitutionnelle portant réforme de la Constitution du 4 mai 2018.



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