
Un simple tour à N'Djaména et dans les différentes provinces du pays révèle une réalité frappante. Des bâtiments emblématiques tels que l'école de Dembé et l'ancien pont de Chagoua, datant de plus de quatre décennies, continuent d'être utilisés malgré leur état critique, sous le regard passif des autorités administratives. Le récent effondrement d'un mur d'école à Pala, causant de nombreuses victimes, illustre tragiquement les conséquences de cette négligence.
Dans de nombreuses provinces, des bâtiments publics abritant des centres de santé, des camps militaires ou des institutions administratives telles que les sous-préfectures, sont logés dans de vieilles structures aux murs dégradés, aux fenêtres et portes vétustes. Dans certains établissements scolaires publics, les salles de classe et les cours deviennent des refuges pour les bandits, particulièrement pendant les vacances, les exposant fréquemment au vandalisme.
Alors que le Tchad est un pays riche en ressources naturelles générant des revenus pour le trésor public, des défis considérables persistent dans le secteur des infrastructures routières, scolaires et sanitaires. Conformément au programme politique du Chef de l'État, articulé autour de douze chantiers et cent actions, plusieurs promesses ont été faites au peuple tchadien lors de la campagne présidentielle, notamment en ce qui concerne les infrastructures comme moteur de développement durable. La population attend avec impatience la concrétisation de ces projets pour améliorer le bien-être de tous.
La question des infrastructures est cruciale pour le bien-être de la population tchadienne, facilitant l'accès à l'eau, aux soins de santé et à l'éducation, en particulier pour les populations rurales. Il est impératif que le gouvernement redouble d'efforts pour rénover les infrastructures vieillissantes afin d'éviter de nouvelles tragédies comme celle de Pala. Investir dans la réhabilitation et la construction d'infrastructures durables est essentiel pour le progrès et la prospérité du Tchad à l'ère de la 5ème République.