Dans son intervention, le procureur a souligné que lors de la rencontre entre les deux syndicats et le Premier ministre, les magistrats ont été confrontés à des menaces selon lesquelles leur grève était politique, impopulaire et illégale. Le Premier ministre a donc instruit les magistrats de reprendre le travail sous peine d'être renvoyés. Ces propos menaçants ont été suivis, trois jours plus tard, par un arrêté de contrôle des magistrats, alors qu'ils avaient récemment été soumis à un contrôle national sur ordre du chef de l'État. Le procureur estime que, logiquement, les magistrats ne devraient pas être menacés de licenciement pour une raison syndicale.
Les deux syndicats ont estimé qu'il était préférable de rendre compte lors d'une assemblée générale et de préciser au Premier ministre que les revendications à l'origine de la grève sont d'ordre professionnel et non politique. Ils ont également informé le Premier ministre que, pendant la période de grève, un projet a été soumis à l'Assemblée nationale afin que certains changements puissent être apportés en matière de justice. Les revendications portent principalement sur les conditions de travail habituelles qui ont provoqué cette grève.
L'assemblée générale a conclu que l'arrêté du Premier ministre n'a pas d'importance étant donné que les magistrats sont gérés par le Conseil supérieur de la magistrature, dont le président de la République est le chef. Le ministre de la Justice et le président de la Cour suprême le suivent dans la hiérarchie. Le procureur a souligné qu'il est important que l'opinion publique sache que si des magistrats sont un jour renvoyés, ce sera pour des raisons syndicales et cela constituerait une grave atteinte aux principes de la liberté syndicale.
À l'issue de l'assemblée générale, il a été décidé qu'aucun magistrat ne répondra à cette commission, sous peine d'exclusion des deux syndicats.
Les deux syndicats ont estimé qu'il était préférable de rendre compte lors d'une assemblée générale et de préciser au Premier ministre que les revendications à l'origine de la grève sont d'ordre professionnel et non politique. Ils ont également informé le Premier ministre que, pendant la période de grève, un projet a été soumis à l'Assemblée nationale afin que certains changements puissent être apportés en matière de justice. Les revendications portent principalement sur les conditions de travail habituelles qui ont provoqué cette grève.
L'assemblée générale a conclu que l'arrêté du Premier ministre n'a pas d'importance étant donné que les magistrats sont gérés par le Conseil supérieur de la magistrature, dont le président de la République est le chef. Le ministre de la Justice et le président de la Cour suprême le suivent dans la hiérarchie. Le procureur a souligné qu'il est important que l'opinion publique sache que si des magistrats sont un jour renvoyés, ce sera pour des raisons syndicales et cela constituerait une grave atteinte aux principes de la liberté syndicale.
À l'issue de l'assemblée générale, il a été décidé qu'aucun magistrat ne répondra à cette commission, sous peine d'exclusion des deux syndicats.