S'exprimant au cours d'un point de presse sur le processus de transition, le leader politique a émis des craintes sur des "risques d’embrasement du pays et du chaos". Il a appelé au réaménagement de la Charte de transition du 21 avril 2021 qu'il juge "absolument indispensable pour trouver des solutions inclusives et consensuelles".
De l'avis de Salibou Garba, la charte de transition comporte de nombreuses lacunes, notamment l'absence de définition de l'autorité qui a approuvé et adopté cette charte, confirmant que "c’était bel et bien un coup d’État militaire qui a été perpétré.
Selon le leader de l'AND, "l’élaboration et l’adoption de la Charte est de la seule responsabilité d’un collège suffisamment représentatif des acteurs majeurs de la scène politique, sociale et de développement".
S’agissant de la durée de la transition, "on ne peut la déterminer de façon pertinente qu’en considération de la feuille de route, qui elle-même devrait découler d’un consensus issu de ces assises que tout le monde prône", précise M. Garba.
Quant au dialogue national inclusif (ou conférence inclusive et souveraine), Salibou Garba insiste sur la représentativité à suffisance avec des acteurs majeurs du pays. La préparation du dialogue "doit faire l’objet d’une attention toute particulière", dit-il.
Par ailleurs, l'opposant juge urgent de "proclamer un cessez-le-feu et de prendre des mesures susceptibles de mettre un terme à l’état de belligérance entre les protagonistes armés, notamment les lois d’amnistie, la libération des prisonniers d’opinion et de guerre".
De l'avis de Salibou Garba, la charte de transition comporte de nombreuses lacunes, notamment l'absence de définition de l'autorité qui a approuvé et adopté cette charte, confirmant que "c’était bel et bien un coup d’État militaire qui a été perpétré.
Selon le leader de l'AND, "l’élaboration et l’adoption de la Charte est de la seule responsabilité d’un collège suffisamment représentatif des acteurs majeurs de la scène politique, sociale et de développement".
S’agissant de la durée de la transition, "on ne peut la déterminer de façon pertinente qu’en considération de la feuille de route, qui elle-même devrait découler d’un consensus issu de ces assises que tout le monde prône", précise M. Garba.
Quant au dialogue national inclusif (ou conférence inclusive et souveraine), Salibou Garba insiste sur la représentativité à suffisance avec des acteurs majeurs du pays. La préparation du dialogue "doit faire l’objet d’une attention toute particulière", dit-il.
Par ailleurs, l'opposant juge urgent de "proclamer un cessez-le-feu et de prendre des mesures susceptibles de mettre un terme à l’état de belligérance entre les protagonistes armés, notamment les lois d’amnistie, la libération des prisonniers d’opinion et de guerre".