
Dans son discours d'ouverture, Timan Erdimi a tout d'abord réitéré l'engagement de l'UFR en faveur de la paix au Tchad, en tant que principale coalition politico-militaire signataire de l'Accord de Doha. "L'Accord de Doha et le Dialogue National Inclusif et Souverain ont été élaborés dans un esprit de réconciliation et de compromis, auxquels nous rappelons aujourd'hui notre engagement", a-t-il souligné.
Cependant, le président de l'UFR a exprimé ses préoccupations quant au retard dans l'exécution de l'Accord de Doha, un an après sa signature. Il a particulièrement souligné l'absence de mise en place du CCSM-AD (Comité de concertation et de Suivi de la mise en œuvre de l'Accord de Doha) et critiqué la Commission Nationale chargée de la mise en œuvre du Programme DDR, créée dix mois après la signature de l'accord de Doha, en notant qu'elle n'offre aucune opportunité de dialogue avec les différentes instances concernées au sujet des annexes qui devraient être intégrées à l'Accord.
Timan Erdimi a déclaré : "L'Accord de paix de Doha a une dimension plus militaire que politique, mais malheureusement, aucune mesure militaire n'a été mise en œuvre. À notre avis, sans le DDR, l'organisation du référendum et des élections futures ne seront ni crédibles ni réalisables."
Selon lui, la mise en œuvre du processus DDR ne doit pas être unilatérale, mais devrait impliquer toutes les parties concernées. Il a appelé les partenaires du Tchad à soutenir le processus du DDR de manière objective, inclusive et consensuelle. Il a également souligné que le financement du processus ne devrait être envisagé qu'une fois qu'une feuille de route claire et concertée aura été élaborée.
Le DDR est un processus visant à encourager les anciens combattants à s'engager activement dans la voie de la paix.
Timan Erdimi a déclaré : "L'Accord de paix de Doha a une dimension plus militaire que politique, mais malheureusement, aucune mesure militaire n'a été mise en œuvre. À notre avis, sans le DDR, l'organisation du référendum et des élections futures ne seront ni crédibles ni réalisables."
Selon lui, la mise en œuvre du processus DDR ne doit pas être unilatérale, mais devrait impliquer toutes les parties concernées. Il a appelé les partenaires du Tchad à soutenir le processus du DDR de manière objective, inclusive et consensuelle. Il a également souligné que le financement du processus ne devrait être envisagé qu'une fois qu'une feuille de route claire et concertée aura été élaborée.
Le DDR est un processus visant à encourager les anciens combattants à s'engager activement dans la voie de la paix.