Le mercredi 25 juin 2025, le sous-préfet de Bohobé, Doumhassem Gédéon, a rassemblé les chefs de cantons, de villages et de ferricks, pour parler de paix et de sécurité.
Cette rencontre fait partie d’une série d’actions pour renforcer le vivre ensemble, et éviter les conflits dans cette sous-préfecture du département du Lac-Iro. Depuis quelques années, Bohobé a connu des tensions entre communautés. En 2017, des violences avaient fait plusieurs blessés graves au village Marakouya 1.
Récemment encore, des disputes liées aux terres, des champs détruits et le vol de bétail, ont ravivé les inquiétudes des habitants. Pour calmer la situation, les autorités ont lancé une campagne de sensibilisation depuis le 20 mai 2025. Elle porte le slogan : « Ensemble pour une Bohobé unie et apaisée », et a pour but d’instaurer une paix durable dans la région. Au cours de la rencontre du 25 juin, plusieurs décisions ont été prises pour éviter les conflits.
Parmi ces mesures : interdiction de laisser les troupeaux paître sans surveillance, surtout la nuit ; obligation de réparer les dégâts causés aux champs, après constat fait par les comités locaux ; interdiction de piéger les champs ou de bloquer les passages des animaux (couloirs de transhumance) ; interdiction d’employer des enfants comme gardiens de bétail.
Le sous-préfet a aussi insisté sur la sécurité. Il a demandé à la population de coopérer avec les forces de défense, et de signaler tout comportement suspect. « Les voleurs d’animaux ne viennent pas de très loin. Je demande à tous les chefs de cantons, de villages et de ferricks de rester vigilants », a-t-il déclaré.
Enfin, face aux nombreuses plaintes des habitants, le sous-préfet a annoncé l’interdiction des activités des agents bénévoles qui profitent de leur position pour arnaquer les citoyens. Les chefs traditionnels présents ont salué l’initiative et promis de soutenir l’autorité locale pour maintenir la paix dans la sous-préfecture. La rencontre s’est achevée par une prière pour la paix et l’unité.
Cette rencontre fait partie d’une série d’actions pour renforcer le vivre ensemble, et éviter les conflits dans cette sous-préfecture du département du Lac-Iro. Depuis quelques années, Bohobé a connu des tensions entre communautés. En 2017, des violences avaient fait plusieurs blessés graves au village Marakouya 1.
Récemment encore, des disputes liées aux terres, des champs détruits et le vol de bétail, ont ravivé les inquiétudes des habitants. Pour calmer la situation, les autorités ont lancé une campagne de sensibilisation depuis le 20 mai 2025. Elle porte le slogan : « Ensemble pour une Bohobé unie et apaisée », et a pour but d’instaurer une paix durable dans la région. Au cours de la rencontre du 25 juin, plusieurs décisions ont été prises pour éviter les conflits.
Parmi ces mesures : interdiction de laisser les troupeaux paître sans surveillance, surtout la nuit ; obligation de réparer les dégâts causés aux champs, après constat fait par les comités locaux ; interdiction de piéger les champs ou de bloquer les passages des animaux (couloirs de transhumance) ; interdiction d’employer des enfants comme gardiens de bétail.
Le sous-préfet a aussi insisté sur la sécurité. Il a demandé à la population de coopérer avec les forces de défense, et de signaler tout comportement suspect. « Les voleurs d’animaux ne viennent pas de très loin. Je demande à tous les chefs de cantons, de villages et de ferricks de rester vigilants », a-t-il déclaré.
Enfin, face aux nombreuses plaintes des habitants, le sous-préfet a annoncé l’interdiction des activités des agents bénévoles qui profitent de leur position pour arnaquer les citoyens. Les chefs traditionnels présents ont salué l’initiative et promis de soutenir l’autorité locale pour maintenir la paix dans la sous-préfecture. La rencontre s’est achevée par une prière pour la paix et l’unité.