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Tchad : des milliers d’enfants de sinistrés en situation de rupture scolaire


Alwihda Info | Par Yana Abdoulaye - 26 Octobre 2022



À la suite des inondations que connaît la commune du 9ème arrondissement de N’Djamena, des milliers d’enfants courent le risque de rater leur scolarité.

Et dans le site de Koundoul, ils sont des milliers d’enfants à courir le risque de rupture de leur scolarité. Au sein du stade communal de Koundoul, dans la province de Chari Baguirmi, Vetada Nathalie, la dizaine révolue, dans une tenue scolaire de couleur verte, joue avec ses amis. La tenue s’identifie à peine.

Dans ce même espace, d’autres enfants prennent la dimension du filet, dans le but de jouer au football. Parmi les enfants des sinistrés nouvellement installés, certains en sont à deux semaines sans cours. Alors que ceux ayant bénéficié d’une scolarité dans les établissements scolaires, sont à présent privés de scolarité. Et ceux dont les parents sont dans une situation d’extrême précarité oublient même la notion d’aller à l’école. Le foyer numéro 98 a, en son sein, 14 enfants avec un niveau de scolarité qui diffère.

Certains sont même au collège, d’autres au jardin d’enfants. « Ma fille a commencé les cours juste après  le départ de l’eau de la pluie. À seulement quelques jours des cours, la montée des eaux du fleuve Chari est arrivée. Je pense que cette situation va perturber la scolarité de ma fille », se lamente Aisatou Ibrahim.

Dans ce site dit provisoire de Koundoul, il y a les victimes d’inondations causées par les eaux de pluies et celles renvoyées de leurs maisons par le débordement du fleuve Chari. « Dans notre ancien site, nos enfants avaient le jardin. Notre situation actuelle leur donne peu de chance de revoir les salles de classes cette année », nous explique Angel Damnodji.

Le risque pour ces apprenants de ne pas retrouver le chemin de l’école est imminent. Face à cette situation, le ministère du Genre et de la Solidarité nationale, en tant que « bon père », est à pied d’œuvre pour identifier les enfants en âge de scolarité, pour une éventuelle solution, surtout leur retour à l’école.

« Nous avons entrepris le travail de recensement pour connaître le nombre exact d’élèves dont la scolarité risque de connaître une perturbation », nous renseigne une agente du ministère. Pour elle, certains enfants avaient déjà le jardin d’enfants, au niveau de l’ancien camp, mais actuellement, après un travail d’identification, l’espoir leur est permis si seulement leur nombre exact est connu.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)