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Tchad : diplômé au chômage, Flaubert vit de son métier de coiffeur


Alwihda Info | Par Martin Hidgé Ndouba - 6 Septembre 2021


Devenu coiffeur par manque d’emploi, Djillah Flaubert a appris le métier dans le tas avant l’obtention de son diplôme d'études. En forgeant le fer, l’on devient forgeron dit un adage. C’est le cas de Flaubert qui a passé un bon bout de temps dans un salon de coiffure.


Après l’obtention de son diplôme en maintenance, Djillah n’a pas cherché de midi à 14 heures. « La première des choses qui m’est venue à l’esprit est l’ouverture de mon salon de coiffure ».

Déjà à l’école primaire, Djillah profite de son savoir-faire : « Je faisais des expériences sur les cheveux de mes amis qui me donnaient un prix forfaitaire ». Ce métier de coiffeur permet Flaubert d’assure la ration familiale et de subvenir aux besoins des autres. « Ça m'arrive de réaliser un chiffre d’affaire de 10.000 Fcfa par jour, surtout les week-ends et pendant les périodes de fêtes. C’est du sourire aux lèvres », dit-il.

Le salon de coiffure de Flaubert est géré par lui seul. Il est conscient de la rude concurrence dans le secteur. « L’on sait que le marché est saturé donc il faut toujours créer des modèles de coiffure pour attirer les clients ».

Maitrisant les exigences du métier, Djillah est ponctuel et parfois, il se déplace à domicile pour faire le travail : « Si c’est un boss qui paye gros, je suis obligé de venir parfois à domicile ou sur le lieu de travail ». Flaubert pense qu'un jour, il quittera son salon de coiffure pour le service de l’État. « Bien que je vis de ce métier, j’attends aussi mon intégration ».

Les jeunes espèrent toujours ailleurs et pourtant le petit métier paye, explique-t-il. "Moi, ma femme et mon fils, on vit de ce métier donc je demande aux jeunes d’oser avant de désespérer", conclut Djillah.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)