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Tchad : indignation et colère après un regain de violences contre des femmes


Alwihda Info | Par Malick Mahamat Tidjani - 22 Février 2020



La présidente de l’ONG La voix de la femme, Mme. Amina Tidjani Yaya. © Malick Mahamat/Alwihda Info
La présidente de l’ONG La voix de la femme, Mme. Amina Tidjani Yaya. © Malick Mahamat/Alwihda Info
La présidente de l’ONG La voix de la femme, Mme. Amina Tidjani Yaya, a fait part samedi de sa désolation et son amertume suite aux cas de viols et d'assassinats subis par des femmes ces derniers jours à N'Djamena. Elle s'est exprimée au cours d'un point de presse à Amriguébé, dans le 5ème arrondissement de N'Djamena.

Le 14 février dernier, Mme. Mopi Celestine, la cinquantaine révolue, s’est fait violée et assassinée sur le chemin de l’Eglise par de brigands sans foi, a dénoncé Mme. Amina Tidjani Yaya.

Le 18 février, une jeune dame, habitant le 1er arrondissement, a rendu l'âme après avoir été sauvagement battue par son époux.

Le 21 février, une jeune femme a été violée et assassinée lâchement dans le 7ème arrondissement de la capitale.

"C’est avec la plus grande fermeté que l’ONG Voix de la femme condamne ces actes de barbarie", a déclaré Mme. Amina Tidjani Yaya.

Des peines plus sévères

Selon elle, "le Tchad est un pays de droit avec des textes et des lois. Les bourreaux commettent l’irréparable en assassinant systématiquement leurs victimes. Cette situation nous interpelle tous. Il est clair que les victimes reconnaissent leurs bourreaux, c’est pourquoi, ces derniers, en dépit du crime de viol, assassinent leurs victimes."

"Face à une telle recrudescence, la police se doit de mener des investigations sérieuses pour pouvoir mettre la main sur ces brigands. Ces derniers doivent subir la rigueur de la loi. Car, si des criminels arrêtés n’ont pas de condamnation sévère et en quelques mois se retrouvent en liberté, comment le crime ne peut pas être grandissant ?", a ajouté la président de l'ONG.

Le Gouvernement et la Police interpellés

Amina Tidjani Yaya interpelle le Gouvernement et plus particulièrement le ministère de la Justice d’être plus regardant sur ces situations. Elle appelle la Police nationale à se renforcer afin "d’assurer la sécurité des citoyens et mettre fin à ce fléau qui gangrène notre société."



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)