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Tchad : l'USPR dénonce la recrudescence de l’insécurité, "un échec total"


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 21 Février 2020



Le président de l’Union sacrée pour la république (USPR), François Djékombé. Illustration. © Alwihda Info
Le président de l’Union sacrée pour la république (USPR), François Djékombé. Illustration. © Alwihda Info
Le président de l’Union sacrée pour la république (USPR), François Djékombé, a déclaré jeudi que "la recrudescence de l’insécurité dans nos villes et campagnes est un échec total à mettre au passif du régime MPS qui, à presque 30 ans de pouvoir, peine à soigner les tchadiens, à scolariser leurs enfants et leur assurer le minimum vital."

Il s'est interrogé sur "la recrudescence spectaculaire de l’insécurité ces derniers temps à N’Djamena, marquée par des crimes crapuleux de paisibles citoyens", et a appelé la police et la justice à "doubler plus d’efforts dans la traque des criminels et leur maintien en détention pour purger leur peine."

Dans la nuit du 20 janvier 2020, Dr Tapohol Sahal Haoussou Crios a été assassiné dans le quartier Gassi , non loin de son domicile.

Le 13 février 2020 à Abéna près de la léproserie, Mme Mopi Célestine, une pauvre femme qui se rendait matinalement à l’église pour prier a fait l’objet d’actes odieux de la part des bandits, avant d’être tuée par étranglement.

Le 18 février 2020, c’est le corps sans vie et marqué de coups de poignard de l’artiste tchadien, Mahamat Abdelsalam, alias Colonel Dinar, qui a été retrouvé dans une rue de Kousseri, la ville camerounaise voisine.

"Ces trois cas d’assassinats incompréhensibles en moins d’un mois inquiètent sérieusement les citoyens tchadiens qui se demandent à qui le tour demain", selon François Djékombé.

Selon l'USPR, le gouvernement tchadien "excelle dans un interventionnisme aveugle sur tous les théâtres d’opération militaire en Afrique, voire dans le monde, faisant du Tchad l’un des pays les plus respectés en matière de guerre, mais incapable de protéger ses propres citoyens."

Le parti ajoute que "la majorité des cas d’assassinats se produisent généralement dans des quartiers populaires et populeux, mais dépourvus de toutes les infrastructures routières et d’éclairage public, sensé dissuader les bandits et rassurer les citoyens. Pourtant, les partenaires au développement du Tchad ne cessent d’injecter des sommes faramineuses dans le développement de nos villes. Il convient donc de s’interroger sur la destination de ces fonds engloutis dans des milliers de projets de ceci ou de cela."



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)