
Ahmed Raissouni, président de l’Union internationale des oulémas musulmans. © DR
L'Union internationale des érudits musulmans a appelé mardi les autorités tchadiennes à protéger le droit d'expression pacifique, à empêcher les attaques contre les manifestants et à accélérer le transfert du pouvoir aux civils, conformément à la Constitution.
Elle demande à la France de "retirer ses forces du Tchad" et de "ne pas s'immiscer dans les affaires du pays", selon une déclaration du président de l'Union, Dr. Ahmed Al-Rissouni, et du secrétaire général Dr. Ali Al-Qarah Daghi.
L'Union internationale des érudits musulmans dit suivre "avec beaucoup d'inquiétude et de douleur ce qui s'est passé et se passe au Tchad" suite au décès du président Idriss Deby Itno, notamment "la lutte pour le pouvoir, sa confiscation par l'armée, les affrontements entre l'armée et la rébellion et les conflits antérieurs qui ont exacerbé la pauvreté, le chômage et l'insécurité".
Face à cette situation de crise douloureuse, la Fédération appelle chacun à tenir compte de l'intérêt du pays et de l'ensemble du peuple tchadien, sans égard à aucune autre considération.
L'Union internationale des érudits musulmans met en garde contre les effusions de sang et les attaques contre des manifestants pacifiques. D'après elle, "le droit d'expression pacifique est une question garantie par la loi islamique (...) il s'inscrit dans le cadre de la recommandation du bien et de l'interdiction du vice, et il a également été approuvé dans le monde entier par des chartes, constitutions et lois".
Elle demande à la France de "retirer ses forces du Tchad" et de "ne pas s'immiscer dans les affaires du pays", selon une déclaration du président de l'Union, Dr. Ahmed Al-Rissouni, et du secrétaire général Dr. Ali Al-Qarah Daghi.
L'Union internationale des érudits musulmans dit suivre "avec beaucoup d'inquiétude et de douleur ce qui s'est passé et se passe au Tchad" suite au décès du président Idriss Deby Itno, notamment "la lutte pour le pouvoir, sa confiscation par l'armée, les affrontements entre l'armée et la rébellion et les conflits antérieurs qui ont exacerbé la pauvreté, le chômage et l'insécurité".
Face à cette situation de crise douloureuse, la Fédération appelle chacun à tenir compte de l'intérêt du pays et de l'ensemble du peuple tchadien, sans égard à aucune autre considération.
L'Union internationale des érudits musulmans met en garde contre les effusions de sang et les attaques contre des manifestants pacifiques. D'après elle, "le droit d'expression pacifique est une question garantie par la loi islamique (...) il s'inscrit dans le cadre de la recommandation du bien et de l'interdiction du vice, et il a également été approuvé dans le monde entier par des chartes, constitutions et lois".