"Le peuple tchadien ne comprend ni l'arabe littéraire ni le français", a affirmé ce 17 septembre le chef du Parti Réformiste, Yacine Abdraman Sakine. Il a ainsi choisi de s'exprimer en arabe local "car on a oublié le peuple tchadien".
Le débat sur les langues nationales divise. Pourquoi le bilinguisme n'est pas effectif ? Pourquoi les tchadiens ne maitrisent pas l'arabe littéraire ni le français ? Djividi Boukar demande à la plénière de prendre une résolution forte pour "recruter à court terme les enseignants arabophones, au même nombre que ceux qui enseignent les cours préparatoires en français, de manière à ce que tous les tchadiens qui entrent à l'école apprennent les deux langues".
"Tout tchadien doit être à même de comprendre le message, qu'il soit donné en français ou en arabe", ajoute-t-il.
Alifa Ngabaye Sam estime que les enseignants arabophones ne sont pas réguliers dans les salles de classe. Si cela continue, il prédit un afflux vers la langue anglaise.
Un autre intervenant, Larmé Kilmakone, déplore que la question du bilinguisme pose problème jusqu'à ce jour : "Le gouvernement doit prendre ses responsabilités en rendant obligatoire l'arabe dès la maternelle. Il faudrait aussi avoir le même volume horaire que le français".
"Si l'on parle de bilinguisme, je sollicite l'arabe tchadien et le Sara", affirme pour sa part Samuel Patchano. L'intervenant Mahamat Tahir Youssouf appelle aussi à promouvoir l'arabe local.
De l'avis de Pr. Bachar Aguid, "le monde entier concourt vers l'anglais. Ce serait pas mal de mettre l'accent sur le trilinguisme : l'arabe, le français et l'anglais. Pourquoi les tchadiens ne maitriseraient pas l'anglais ? (...) Nous n'avons ni un cadre qui parle correctement français ni correctement l'arabe".
Le débat sur les langues nationales divise. Pourquoi le bilinguisme n'est pas effectif ? Pourquoi les tchadiens ne maitrisent pas l'arabe littéraire ni le français ? Djividi Boukar demande à la plénière de prendre une résolution forte pour "recruter à court terme les enseignants arabophones, au même nombre que ceux qui enseignent les cours préparatoires en français, de manière à ce que tous les tchadiens qui entrent à l'école apprennent les deux langues".
"Tout tchadien doit être à même de comprendre le message, qu'il soit donné en français ou en arabe", ajoute-t-il.
Alifa Ngabaye Sam estime que les enseignants arabophones ne sont pas réguliers dans les salles de classe. Si cela continue, il prédit un afflux vers la langue anglaise.
Un autre intervenant, Larmé Kilmakone, déplore que la question du bilinguisme pose problème jusqu'à ce jour : "Le gouvernement doit prendre ses responsabilités en rendant obligatoire l'arabe dès la maternelle. Il faudrait aussi avoir le même volume horaire que le français".
"Si l'on parle de bilinguisme, je sollicite l'arabe tchadien et le Sara", affirme pour sa part Samuel Patchano. L'intervenant Mahamat Tahir Youssouf appelle aussi à promouvoir l'arabe local.
De l'avis de Pr. Bachar Aguid, "le monde entier concourt vers l'anglais. Ce serait pas mal de mettre l'accent sur le trilinguisme : l'arabe, le français et l'anglais. Pourquoi les tchadiens ne maitriseraient pas l'anglais ? (...) Nous n'avons ni un cadre qui parle correctement français ni correctement l'arabe".