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Tchad : l'impact des herbicides dans le secteur agricole


Alwihda Info | Par Tchonchimbo Ouapi Raphaël - 25 Août 2021


L'herbicide à base de glyphosate permet de détruire les mauvaises herbes dans les surfaces cultivées. C’est un moyen pour les cultivateurs pour étendre suffisamment les champs.


L’herbicide est fabriqué dans l'objectif de tuer les mauvaises herbes dans les champs, afin de permettre la croissance et le développement des plantes. Ces produits chimiques, en provenance de l’Occident et vendus dans les zones agricoles du Cameroun, ont gagné le Tchad. Bien qu'interdits, les herbicides remplacent presque les bœufs d'attelage, selon de nombreux cultivateurs et planteurs et même leur utilisation est désormais présente dans le maraîchage. En dépit de cela, il faut dire que ces produits dérivés du glyphosate ont des impacts négatifs sur l’environnement et sur la santé de l’animal et de l’homme.

Selon le technicien en gestion de l'environnement et spécialiste en agriculture bio, Dimanche Fiding Daniel, « ces herbicides contiennent des micros organiques qui favorisent la croissance des plantes, à savoir les feuilles qui tombent, qui se dégradent, pour être de l'engrais vert. Quand ces éléments organiques sont détruits, la plante n'a plus de force, plus d’aération, et la plante ne trouve plus les éléments naturels nécessaire pour sa croissance ». Il informe que ces herbicides ont des conséquences à long terme sur le sol et sur l'être humain. Celui qui pulvérise le champ, s'il ne prend des dispositifs de bien se protéger, court des risques de cancer de la peau et d'autres maladies.  Ça c'est l'effet immédiat direct.

Indirectement, pour ce qui est du cheptel des bovins et ovins qui viennent brouter les herbes, leur chair consommée par les populations pourrait contenir des substances chimiques provenant des herbes, restées dans la chair des animaux et qui seront transmises à l’homme. Pour éviter tous ces dangers, l'État à travers le ministère de l'Agriculture, a créé l'Institut technologie de la recherche en agronomie pour le développement (ITRATD), qui fait des recherches dans le domaine.

Mais le technicien Dimanche Fiding Daniel estime qu'il y a urgence à communiquer en direction des cultivateurs sur un phénomène qui a pris de l'ampleur. Il faudrait que l'ANADER sensibilise les paysans et les planteurs, sur les dangers de ces produits chimiques. Ces herbicides bien qu'ils permettent d'augmenter les hectares sans trop se fatiguer, présentent des méfaits qui, à long terme, sont une source d’appauvrissement du sol et de maladies pour l'homme.




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)