N’Djamena — Selon un rapport publié aujourd’hui par la Société financière internationale (IFC) et la Banque mondiale, le Tchad pourrait diversifier son économie, réduire son niveau de pauvreté et stimuler un développement inclusif en renforçant les investissements du secteur privé dans des chaines de valeurs agricoles à fort potentiel croissance. Le rapport préconise aussi de renforcer les infrastructures de base ainsi que l’accès à l'énergie et au financement pour favoriser le développement de ces chaines de valeur prometteuses.
Le Diagnostic du secteur privé du Tchad (CPSD, selon l’acronyme anglais) analyse en détail les défis et les opportunités liés au développement du secteur privé dans le pays. En phase avec le plan national de développement Vision 2030 - Le Tchad que nous voulons, le rapport recense les axes de réformes et les secteurs les plus susceptibles de favoriser une croissance durable et inclusive portée par le secteur privé.
Le CPSD met en lumière plusieurs chaines de valeur à fort potentiel de développement : l’élevage, les graines de sésame, la gomme arabique et le coton. Accroître la participation du secteur privé dans la chaîne du froid, l’industrialisation de l’élevage, la gestion de l’eau, et favoriser l’accès à des semences de qualité et des engrais pour les agriculteurs, permettra de doper le développement de ces chaines de valeur, selon le rapport.
La publication du rapport intervient alors que le Tchad, dont l’économie est de plus en plus dépendante au pétrole, se remet des effets de la pandémie de COVID-19 tout en faisant face à d’autres défis majeurs tels que l'insécurité alimentaire, la volatilité des cours du pétrole et le changement climatique. L’agriculture et l'élevage pastoral contribuent à 73 % des revenus des ménages tchadiens et à 54 % du PIB.
« Le Tchad aspire à la diversification de son économie pour réaliser les promesses de son plan national de développement. À travers le CPSD, la Banque mondiale et IFC entendent soutenir les efforts du Gouvernement du Tchad pour faire du secteur privé le moteur de la création d’emplois et de la transformation économique du pays, » souligne Rasit Pertev, responsable pays de la Banque mondiale pour le Tchad.
« Le Tchad offre d’importantes opportunités d’investissement pour le secteur privé dans des chaînes de valeur agricoles porteuses de transformation structurelle et d'emplois », ajoute Sylvain Kakou, responsable pays d'IFC pour le Tchad. « Le CPSD décrit de manière détaillée comment le Tchad pourrait
mieux exploiter son potentiel agricole afin d’offrir plus d’opportunités à sa population et d’atteindre ses objectifs de développement. »
Le rapport insiste par ailleurs sur la nécessité de mettre en œuvre des réformes visant à éliminer les obstacles qui entravent le développement du secteur agricole dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, de l'accès au financement et de l'économie numérique. La création de mini-réseaux et de centrales électriques indépendantes, par exemple, ou encore fournir des garanties de crédit en faveur des PME, pourraient accroître la productivité des agriculteurs et producteurs.
En phase avec les conclusions du rapport, la stratégie du Groupe de la Banque mondiale pour le Tchad est axée sur l’agro-industrie, l’infrastructure, l’énergie, les TIC, l’industrie manufacturière, les transports et la logistique.
Le Diagnostic du secteur privé du Tchad (CPSD, selon l’acronyme anglais) analyse en détail les défis et les opportunités liés au développement du secteur privé dans le pays. En phase avec le plan national de développement Vision 2030 - Le Tchad que nous voulons, le rapport recense les axes de réformes et les secteurs les plus susceptibles de favoriser une croissance durable et inclusive portée par le secteur privé.
Le CPSD met en lumière plusieurs chaines de valeur à fort potentiel de développement : l’élevage, les graines de sésame, la gomme arabique et le coton. Accroître la participation du secteur privé dans la chaîne du froid, l’industrialisation de l’élevage, la gestion de l’eau, et favoriser l’accès à des semences de qualité et des engrais pour les agriculteurs, permettra de doper le développement de ces chaines de valeur, selon le rapport.
La publication du rapport intervient alors que le Tchad, dont l’économie est de plus en plus dépendante au pétrole, se remet des effets de la pandémie de COVID-19 tout en faisant face à d’autres défis majeurs tels que l'insécurité alimentaire, la volatilité des cours du pétrole et le changement climatique. L’agriculture et l'élevage pastoral contribuent à 73 % des revenus des ménages tchadiens et à 54 % du PIB.
« Le Tchad aspire à la diversification de son économie pour réaliser les promesses de son plan national de développement. À travers le CPSD, la Banque mondiale et IFC entendent soutenir les efforts du Gouvernement du Tchad pour faire du secteur privé le moteur de la création d’emplois et de la transformation économique du pays, » souligne Rasit Pertev, responsable pays de la Banque mondiale pour le Tchad.
« Le Tchad offre d’importantes opportunités d’investissement pour le secteur privé dans des chaînes de valeur agricoles porteuses de transformation structurelle et d'emplois », ajoute Sylvain Kakou, responsable pays d'IFC pour le Tchad. « Le CPSD décrit de manière détaillée comment le Tchad pourrait
mieux exploiter son potentiel agricole afin d’offrir plus d’opportunités à sa population et d’atteindre ses objectifs de développement. »
Le rapport insiste par ailleurs sur la nécessité de mettre en œuvre des réformes visant à éliminer les obstacles qui entravent le développement du secteur agricole dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, de l'accès au financement et de l'économie numérique. La création de mini-réseaux et de centrales électriques indépendantes, par exemple, ou encore fournir des garanties de crédit en faveur des PME, pourraient accroître la productivité des agriculteurs et producteurs.
En phase avec les conclusions du rapport, la stratégie du Groupe de la Banque mondiale pour le Tchad est axée sur l’agro-industrie, l’infrastructure, l’énergie, les TIC, l’industrie manufacturière, les transports et la logistique.