Ce jeudi 31 juillet 2025, l’hôtel Ledger Plaza de N’Djamena a abrité les travaux de la Journée de réflexion, d'échanges et de mise en place d'un cadre de concertation entre la CNDH et les Associations de Défense des Droits de l’Homme.
Présidée par Belngar Larmé, président de la CNDH, cette rencontre a bénéficié du soutien technique et financier de l’Union européenne via le projet PAPPE. Mme Madjiguene Thiam, coordinatrice du PAPPE (Projet d’Appui au Parlement et aux Processus Électoraux), a dans son discours, salué l’engagement de l’UE et du Centre Européen d’Appui Électoral (ECES) : "Cette journée s’inscrit dans un moment crucial où les défis des droits humains exigent une mobilisation accrue et des synergies efficaces ", a-t-elle affirmé.
Trois objectifs clés ont été soulignés :
1. Renforcer la compréhension mutuelle entre institutions et société civile
2. Identifier les défis communs et les réponses collectives
3. Bâtir une vision partagée pour progresser vers un Tchad plus respectueux des libertés.
Les réalisations concrètes du PAPPE (Phase 2) :
- Formations sur les droits humains et techniques de rapportage
- Renforcement des capacités en leadership et plaidoyer
- Appui matériel à la CNDH pour le monitoring électoral.
De son côté, Medrano Javier, représentant du chef de délégation de l'UE au Tchad, a rappelé que l’UE entretient depuis plus de 60 ans un partenariat solide avec le Tchad, fondé sur le respect mutuel, la paix, la justice et les droits fondamentaux. " Notre appui repose sur la conviction que la démocratie, loin d'être une fin en soi, est un levier indispensable de développement durable et de stabilité. Elle ne se décrète pas, elle se construit avec patience, persévérance et responsabilité collective ", a-t-il confié.
Aussi, il a indiqué si bien que c'est l'État le premier responsable du respect des droits humains dans un pays, les individus, groupes et organes de la société civile, ont également le droit et la responsabilité de promouvoir et protéger les Droits de l'Homme et les libertés universellement reconnus.
Medrano Javier a également rappelé qu'au-delà de ce projet, l'UE poursuit son engagement dans divers secteurs à travers l'initiative Global Gateway, avec un portefeuille de projets représentant plus de 800 milliards de fonds touchant notamment les infrastructures, l'énergie, la connectivité et l'autonomisation économique des femmes.
Lors de son discours marquant le lancement officiel des travaux, le président de la CNDH, Belngar Larmé a pris la parole pour répondre aux critiques et tracer également sa feuille de route. Dans cette optique, il a reconnu les défis tout en défendant le mandat de l’institution : "Notre approche privilégie le dialogue et la médiation sur la dénonciation systématique, conformément à la loi N°028/PR/2018 ", a-t-il confié.
Belngar Larmé a souligné que la CNDH dispose de prérogatives importantes mais elle doit respecter strictement les limites imposées par la loi, par exemple, elle n'est pas compétente pour intervenir dans les affaires judiciaires en cours ou déjà jugées. Ce qui consiste selon lui, une limite à ses prérogatives. Cette rencontre marque une étape tape décisive pour aligner les efforts des acteurs tchadiens des droits humains.
Il reste à transformer les promesses en actions concrètes, dans un contexte où l'analphabétisme et les tensions politiques complexifient la tâche.
Présidée par Belngar Larmé, président de la CNDH, cette rencontre a bénéficié du soutien technique et financier de l’Union européenne via le projet PAPPE. Mme Madjiguene Thiam, coordinatrice du PAPPE (Projet d’Appui au Parlement et aux Processus Électoraux), a dans son discours, salué l’engagement de l’UE et du Centre Européen d’Appui Électoral (ECES) : "Cette journée s’inscrit dans un moment crucial où les défis des droits humains exigent une mobilisation accrue et des synergies efficaces ", a-t-elle affirmé.
Trois objectifs clés ont été soulignés :
1. Renforcer la compréhension mutuelle entre institutions et société civile
2. Identifier les défis communs et les réponses collectives
3. Bâtir une vision partagée pour progresser vers un Tchad plus respectueux des libertés.
Les réalisations concrètes du PAPPE (Phase 2) :
- Formations sur les droits humains et techniques de rapportage
- Renforcement des capacités en leadership et plaidoyer
- Appui matériel à la CNDH pour le monitoring électoral.
De son côté, Medrano Javier, représentant du chef de délégation de l'UE au Tchad, a rappelé que l’UE entretient depuis plus de 60 ans un partenariat solide avec le Tchad, fondé sur le respect mutuel, la paix, la justice et les droits fondamentaux. " Notre appui repose sur la conviction que la démocratie, loin d'être une fin en soi, est un levier indispensable de développement durable et de stabilité. Elle ne se décrète pas, elle se construit avec patience, persévérance et responsabilité collective ", a-t-il confié.
Aussi, il a indiqué si bien que c'est l'État le premier responsable du respect des droits humains dans un pays, les individus, groupes et organes de la société civile, ont également le droit et la responsabilité de promouvoir et protéger les Droits de l'Homme et les libertés universellement reconnus.
Medrano Javier a également rappelé qu'au-delà de ce projet, l'UE poursuit son engagement dans divers secteurs à travers l'initiative Global Gateway, avec un portefeuille de projets représentant plus de 800 milliards de fonds touchant notamment les infrastructures, l'énergie, la connectivité et l'autonomisation économique des femmes.
Lors de son discours marquant le lancement officiel des travaux, le président de la CNDH, Belngar Larmé a pris la parole pour répondre aux critiques et tracer également sa feuille de route. Dans cette optique, il a reconnu les défis tout en défendant le mandat de l’institution : "Notre approche privilégie le dialogue et la médiation sur la dénonciation systématique, conformément à la loi N°028/PR/2018 ", a-t-il confié.
Belngar Larmé a souligné que la CNDH dispose de prérogatives importantes mais elle doit respecter strictement les limites imposées par la loi, par exemple, elle n'est pas compétente pour intervenir dans les affaires judiciaires en cours ou déjà jugées. Ce qui consiste selon lui, une limite à ses prérogatives. Cette rencontre marque une étape tape décisive pour aligner les efforts des acteurs tchadiens des droits humains.
Il reste à transformer les promesses en actions concrètes, dans un contexte où l'analphabétisme et les tensions politiques complexifient la tâche.