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OPPOSITION

Tchad: la rebellion dément 'fermement' avoir été bombardée à l'est


Alwihda Info | Par - ҖЭBIЯ - - 16 Mai 2008


"Nous démentons de manière ferme, précise et officielle le bombardement de nos positions" dans la région d'Adé proche de la frontière soudanaise, a déclaré Abderaman Koulamallah, joint par téléphone depuis Libreville. "Un hélicoptère tchadien a longé la frontière (tchado-soudanaise), survolant à très haute altitude nos positions, mais dès qu'il a vu se mettre en place nos canons antiaériens, il a rebroussé chemin", a-t-il précisé.


Tchad: la rebellion dément 'fermement' avoir été bombardée à l'est

Par l'Agence France Presse

16-05-08. La rébellion tchadienne a "fermement" démenti avoir été bombardée vendredi dans un secteur de l'Est du Tchad où elle regroupe habituellement ses forces, a indiqué à l'AFP un responsable rebelle.

"Nous démentons de manière ferme, précise et officielle le bombardement de nos positions" dans la région d'Adé proche de la frontière soudanaise, a déclaré Abderaman Koulamallah, joint par téléphone depuis Libreville.

"Un hélicoptère tchadien a longé la frontière (tchado-soudanaise), survolant à très haute altitude nos positions, mais dès qu'il a vu se mettre en place nos canons antiaériens, il a rebroussé chemin", a-t-il précisé.

Une source militaire française, stationnée à Abéché, la ville plus importante de l'Est du Tchad, avait indiqué que l'armée tchadienne a "vraisemblablement" mené une "action préventive" vers Adé (160 km au Sud-Est d'Abéché), précisant que trois hélicoptères tchadiens avaient décollé à l'aube d'Abéché et qu'un avait tiré des roquettes avant de regagner sa base.

Le commandant de l'Eufor, la force européenne déployée dans cette région pour protéger les réfugiés soudanais du Darfour voisin, le général irlandais Patrick Nash a "évoqué un événement impliquant des rebelles", selon une source militaire européenne à Bruxelles.

"Il n'y a jamais eu une attaque sur nos forces. En fait, c'est une campagne médiatique de l'Eufor destinée à donner du moral aux troupes gouvernementales et pour empêcher la panique au sein de l'armée tchadienne et dans la ville de N'Djamena", a commenté M. Koulamallah, soulignant toutefois que la rébellion "se préparait à une bataille avec N'Djamena. C'est ce qui fait paniquer".

Le responsable rebelle a aussi ajouté qu'"il y a bien un mouvement (d'éléments rebelles) sur le terrain suite à un mouvement des troupes (du président tchadien) Idriss Deby dans le secteur d'Adé et de Moudeina" (une zone boisée, escarpée et difficile d'accès) où sont stationnés des rebelles.

"En conséquence, nous avançons à l'intérieur du territoire. Nous avons commencé d'ailleurs à étaler nos forces depuis à peu près 48 heures", a-t-il indiqué.

"Le mouvement que nous effectuons n'a pas forcément pour objectif N'Djamena actuellement, mais l'objectif final est de chasser Idriss Deby du pouvoir", a précisé M. Khoulamallah.

Les autorités tchadiennes n'avaient pas réagi vendredi après-midi.

Début février, ces rebelles partis de leurs bases arrière au Darfour (ouest du Soudan), avaient mené une offensive jusqu'à N'Djamena et failli renverser le président tchadien avant d'être repoussés. Début avril des combats avaient encore opposé l'armée tchadienne et la rébellion dans l'est du pays.

Selon des sources militaires européennes l'armée tchadienne s'est "beaucoup renforcée au cours du dernier mois non loin de la frontière Est".


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