Le Comité de suivi de l'appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR) a annoncé samedi le lancement de l'Observatoire citoyen de la transition (OCT) . Cette plateforme est créée à travers l'initiative du CSAPR et de plusieurs organisations civiles tchadiennes en vue de contribuer à l'avènement d'une transition démocratique au Tchad.
Elle a pour mission de veiller à la préservation des valeurs démocratiques contre les pratiques partisanes et politiques visant à dénaturer la vie politique, formaliser les engagements réciproques et intensifier l'action commune de façon sereine, soutenir la démocratie, promouvoir l'État de droit et le dialogue inclusif en vue d'une participation active des citoyens dans le processus de transition au Tchad.
Pour le président de l'Observatoire, Me Nodjitoloum Salomon, par ailleurs président de l'ACAT-Tchad, il est important de relever que la transition qui s'ouvre au Tchad est caractérisée par plusieurs faits marquants parmi lesquels, la suspension de la Constitution, la dissolution et la réhabilitation de l'Assemblée nationale, les contestations du Conseil militaire de transition par les organisations politiques et sociales, le soutien à cette même structure militaire par d'autres groupes d'acteurs, les controverses autour des libertés de manifestation, les répressions policières, l'absence de concertation et de consensus en ce qui concerne la nomination d'un Premier ministre de transition et de son gouvernement.
Il a souligné que la communauté internationale, en particulier la CEMAC, la CEAC et l'Union Africaine restent sans ignorer, les aspirations de la majorité des tchadiens pour un changement politique et démocratique.
A travers des missions au Tchad des représentants de ces organisations, notamment l'Union Africaine, les déclarations ont en effet dérogé au principe de large consultation en pareil circonstance. Toutefois, le Parlement européen a de son côté exigé une transition dans le respect du principe démocratique, a-t-il relevé.
Pour ce qui est des recommandations à l'endroit de la communauté internationale, les acteurs veulent la mise en place rapide d'un médiateur sous l'égide de Nations Unies. Ce médiateur aura pour principale tache de faciliter le dialogue entre tous les acteurs tchadiens, d'accompagner le processus de la transition et de superviser la tenue de prochaines élections.
Elle a pour mission de veiller à la préservation des valeurs démocratiques contre les pratiques partisanes et politiques visant à dénaturer la vie politique, formaliser les engagements réciproques et intensifier l'action commune de façon sereine, soutenir la démocratie, promouvoir l'État de droit et le dialogue inclusif en vue d'une participation active des citoyens dans le processus de transition au Tchad.
Pour le président de l'Observatoire, Me Nodjitoloum Salomon, par ailleurs président de l'ACAT-Tchad, il est important de relever que la transition qui s'ouvre au Tchad est caractérisée par plusieurs faits marquants parmi lesquels, la suspension de la Constitution, la dissolution et la réhabilitation de l'Assemblée nationale, les contestations du Conseil militaire de transition par les organisations politiques et sociales, le soutien à cette même structure militaire par d'autres groupes d'acteurs, les controverses autour des libertés de manifestation, les répressions policières, l'absence de concertation et de consensus en ce qui concerne la nomination d'un Premier ministre de transition et de son gouvernement.
Il a souligné que la communauté internationale, en particulier la CEMAC, la CEAC et l'Union Africaine restent sans ignorer, les aspirations de la majorité des tchadiens pour un changement politique et démocratique.
A travers des missions au Tchad des représentants de ces organisations, notamment l'Union Africaine, les déclarations ont en effet dérogé au principe de large consultation en pareil circonstance. Toutefois, le Parlement européen a de son côté exigé une transition dans le respect du principe démocratique, a-t-il relevé.
Pour ce qui est des recommandations à l'endroit de la communauté internationale, les acteurs veulent la mise en place rapide d'un médiateur sous l'égide de Nations Unies. Ce médiateur aura pour principale tache de faciliter le dialogue entre tous les acteurs tchadiens, d'accompagner le processus de la transition et de superviser la tenue de prochaines élections.