Le Parti pour les libertés et le développement a exigé lundi que la dépouille mortelle d'Ibni Oumar Mahamat Saleh soit remise à sa famille pour qu'une sépulture digne de l'homme lui soit donnée, 12 ans après sa disparition.
"Le 3 février 2008, le Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh, porte-parole de l'opposition démocratique, a été enlevé par les Forces de défense et de sécurité, chez lui, devant sa femme, ses enfants, ses parents et ses voisins", explique le secrétaire à l'Information, à la Sensibilisation et à la Mobilisation, Djassira Ngar, dans un communiqué du parti.
Selon le parti, "Le rapport de la commission d'enquête mise en place par le Gouvernement a conclu qu'en ce jour du 3 février 2008, lors de l'attaque de la ville de N'Djamena par des rebelles, la chaine de commandement n'a pas été rompu. Il va sans dire que la responsabilité directe des hautes autorités de la République est entièrement engagée dans l'enlèvement et la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh."
Le 14 février 2008 une plainte a été déposée au Parquet de N’Djamena par le PLD des chefs d’arrestation illégale, séquestration et détention arbitraire (infractions prévues et punies par les articles 149-156 et 143-148 du Code Pénal Tchadien).
Le plaignant expose que « le dimanche 3 février 2008 aux environs de 19H30, des éléments de la force de défense et de sécurité se sont présentés au domicile de Monsieur IBNI et l’ont enlevé en présence de sa famille pour une destination inconnue à ce jour ».
La plainte déposée par le PLD a abouti à un non-lieu de la justice tchadienne. "Le crime étant imprescriptible, le PLD espère qu'un jour ou l'autre ce dossier sera rouvert et ceux qui ont assassiné Ibni Oumar seront jugés et condamnés", souligne Djassira Ngar.
Le PLD rend hommage à tous les martyrs de la démocratie, à l'occasion de la commémoration ce 3 février 2020 de la Journée des Martyrs de la Démocratie.
Plusieurs centaines de personnes sont morts au cours des événements de février 2008.
"Le 3 février 2008, le Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh, porte-parole de l'opposition démocratique, a été enlevé par les Forces de défense et de sécurité, chez lui, devant sa femme, ses enfants, ses parents et ses voisins", explique le secrétaire à l'Information, à la Sensibilisation et à la Mobilisation, Djassira Ngar, dans un communiqué du parti.
Selon le parti, "Le rapport de la commission d'enquête mise en place par le Gouvernement a conclu qu'en ce jour du 3 février 2008, lors de l'attaque de la ville de N'Djamena par des rebelles, la chaine de commandement n'a pas été rompu. Il va sans dire que la responsabilité directe des hautes autorités de la République est entièrement engagée dans l'enlèvement et la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh."
Le 14 février 2008 une plainte a été déposée au Parquet de N’Djamena par le PLD des chefs d’arrestation illégale, séquestration et détention arbitraire (infractions prévues et punies par les articles 149-156 et 143-148 du Code Pénal Tchadien).
Le plaignant expose que « le dimanche 3 février 2008 aux environs de 19H30, des éléments de la force de défense et de sécurité se sont présentés au domicile de Monsieur IBNI et l’ont enlevé en présence de sa famille pour une destination inconnue à ce jour ».
La plainte déposée par le PLD a abouti à un non-lieu de la justice tchadienne. "Le crime étant imprescriptible, le PLD espère qu'un jour ou l'autre ce dossier sera rouvert et ceux qui ont assassiné Ibni Oumar seront jugés et condamnés", souligne Djassira Ngar.
Le PLD rend hommage à tous les martyrs de la démocratie, à l'occasion de la commémoration ce 3 février 2020 de la Journée des Martyrs de la Démocratie.
Plusieurs centaines de personnes sont morts au cours des événements de février 2008.