Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
TCHAD

Tchad : le Centre Hospitalier Universitaire d'Abéché, un service d'hygiène au jour le jour


Alwihda Info | Par Abba Issa - 15 Décembre 2022



Situé au Nord-est du pays, le Centre Hospitalier Universitaire d'Abéché (CHUA), couvre plusieurs provinces de l'Est, qui sont sous sa responsabilité. Plusieurs patients des hôpitaux ou des districts y sont traités pour les soins. Le CHUA dispose de médecins qualifiés et du matériel haut de gamme.

Pour rendre son environnement propre, l'hôpital a recruté localement de la main d'œuvre, y compris des agents d'hygiène et assainissement de l'État, pour nettoyer et pulvériser chaque jour, du matin au soir, les différentes salles. À cela, s'ajoute les agents de la mairie qui viennent évacuer les ordures hors de la ville, pour incinération.

Le responsable d'hygiène et assainissement, Abdelmalick Abakar Baba, explique que les activités commencent très tôt le matin. Son équipe est à pied d'œuvre pour la propriété de l'hôpital. Elle nettoie, puis décontamine une fois lavée. Une autre équipe spéciale est chargée du transport des différents déchets.

Dans un centre de santé, il y a toujours des différents types de déchets qui seront produits, mais surtout les déchets ménagers tels que les restes de nourriture, les plastiques et les bouteilles d'eau qui sont collectées. Un tricycle les évacue pour l'incinération en dehors de la ville.

Par contre, les déchets médicaux produits à l'hôpital dans les différents services sont incinérés chaque jour. Le directeur général de Centre Hospitalier Universitaire d'Abéché, Ousmane Ismaël Arim, précise que l'hôpital a ses agents, y compris ceux de l'État, mais aussi la mairie qui vient avec son équipe pour évacuer tous les jours les ordures. Ousmane Ismaël Arim ajoute que la question d'hygiène et assainissement est l'affaire de tout le monde, c'est un volet très important dans la prise en charge des malades.

Nonobstant les agents de l'État, l'hôpital a renforcé la main d'œuvre avec du personnel qui fait normalement son travail. Il suffit juste de rester une journée sans faire la salubrité, et vous allez constater que l'hôpital sera une poubelle, renchérit le directeur général du CHUA. Malgré les diverses sensibilisations, les gens ne comprennent pas, mettent toujours les ordures n'importe où, au lieu de les déposer dans les bacs à ordures.

Avec la rigueur des agents, l'hôpital a drastiquement changé d'image. Ousmane Ismaël Arim demande l'appui des organisations de la société civile et des médias. « Nous avons toujours demandé la contribution de tout le monde, les critiques des uns et des autres nous permettent de nous corriger, car il faut de critiques objectives », souligne Ousmane Ismaël Arim. De son avis, « il faut dénoncer ce qui n'est pas bien et apprécier ce qui est bien ».

Le directeur de l'hôpital déplore toutefois les dénigrements, même quand les actions sont à saluer. « Ce n'est pas une bonne approche (...) Il faut apprécier ce qui est bien », dit-il.





Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)