L'autonomie budgétaire du Conseil national de transition (CNT) "est entière", a rappelé le 8 novembre le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, en réaction à une interpellation du conseiller du CNT, Alladoum Djarma Baltazar. Ce dernier a fait part d'une inquiétude sur l'étendue de l'autonomie budgétaire du CNT.
Cette autonomie "est dans l'exécution du budget, en intégrant la capacité globale de l'État", a souligné Tahir Hamid Nguilin. Cela signifie que le CNT bénéficie de ressources dont il peut disposer librement, suivant ce qui lui est alloué et dans la limite de la capacité de l'État.
À l'époque, parmi les dépenses institutionnelles, celles de l'Assemblée nationale ont toujours été les plus privilégiées.
Le débat sur l'autonomie budgétaire de l'ex-Assemblée nationale avait surgi le 30 décembre 2019 lorsque des députés avaient dénoncé une concentration du pouvoir d'ordonnancement des dépenses au niveau de la Présidence. Le ministre des Finances et du Budget Tahir Hamid Nguilin avait alors expliqué que "sur l'ordonnancement des dépenses, la Loi dit que chaque ministère gère ses dépenses. Le Gouvernement dispose jusqu'à 2022 pour la décentralisation de l'ordonnancement. En attendant, c'est le ministre des Finances et du Budget qui demeure l'ordonnateur des dépenses."
Peu après l'installation de ses membres, le CNT a été au centre d'une vive polémique suite à la fuite de son projet de budget qui s'élève à 8,9 milliards FCFA pour l'exercice 2021. Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby, a réagi à la polémique en appelant le CNT à la rationalité.
La feuille de route de transition prévoit que les dépenses des organes de transition (Présidence du Conseil militaire de transition, Primature et Conseil national de transition) s’élèvent à 40 milliards de Fcfa.
Cette autonomie "est dans l'exécution du budget, en intégrant la capacité globale de l'État", a souligné Tahir Hamid Nguilin. Cela signifie que le CNT bénéficie de ressources dont il peut disposer librement, suivant ce qui lui est alloué et dans la limite de la capacité de l'État.
À l'époque, parmi les dépenses institutionnelles, celles de l'Assemblée nationale ont toujours été les plus privilégiées.
Le débat sur l'autonomie budgétaire de l'ex-Assemblée nationale avait surgi le 30 décembre 2019 lorsque des députés avaient dénoncé une concentration du pouvoir d'ordonnancement des dépenses au niveau de la Présidence. Le ministre des Finances et du Budget Tahir Hamid Nguilin avait alors expliqué que "sur l'ordonnancement des dépenses, la Loi dit que chaque ministère gère ses dépenses. Le Gouvernement dispose jusqu'à 2022 pour la décentralisation de l'ordonnancement. En attendant, c'est le ministre des Finances et du Budget qui demeure l'ordonnateur des dépenses."
Peu après l'installation de ses membres, le CNT a été au centre d'une vive polémique suite à la fuite de son projet de budget qui s'élève à 8,9 milliards FCFA pour l'exercice 2021. Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby, a réagi à la polémique en appelant le CNT à la rationalité.
La feuille de route de transition prévoit que les dépenses des organes de transition (Présidence du Conseil militaire de transition, Primature et Conseil national de transition) s’élèvent à 40 milliards de Fcfa.