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TCHAD

Tchad : le HCDH outille les acteurs en charge des victimes de violations


Alwihda Info | Par Abakar Adoum N'gaye - 30 Août 2022



Le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme au Tchad, organise du 30 août au 1er septembre 2022, une formation sur la prise en charge pluridisciplinaire des victimes de violations des droits humains, y compris des actes de tortures et des violences sexuelles, et basées sur le genre.

À travers cet atelier de formation, le HCDH vise à contribuer à une meilleure protection des droits de l'Homme au Tchad, via le renforcement des capacités des organisations de la société civile, des officiers de police judiciaire (OPJ), des membres de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH), la Maison de la Femme, et les cliniques juridiques, sur la manière de fournir l'assistance et l'aide juridiques aux victimes des violations des droits de l'Homme.

La formation aborde également les tortures et les violences sexuelles commises par les forces de sécurité intérieure, dans les opérations d'application des lois. Le représentant par intérim du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme au Tchad, Félix Ahouansou a expliqué qu’après trois jours d'échanges, son organisation espère pouvoir améliorer les connaissances de tous les acteurs concernés.

Elle espère compter sur le changement pour que « les victimes de violations des droits humains soient mieux soutenues dans leurs batailles pour la justice ». Le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme au Tchad compte établir une base de données sur les bonnes pratiques à pérenniser, dans l'intérêt des victimes et survivants de VDH.

Lançant la formation, la directrice générale du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'enfance, Mme Apolline Moudalbaye, par ailleurs représentant la ministre, a expliqué que cet atelier de formation vient à point nommé, dans l'accompagnement et la prise en charge des victimes de violences des droits de l'homme.

Elle ajoute que « les conséquences de ces violations des droits sont plus profondes que nous pouvons l'imaginer. Elles affectent la dimension physique que psychologique de l'être humain ». La représentante de la ministre de la Femme a appelé les récipiendaires à plus d'assiduité aux travaux, afin de sortir avec des acquis plus solides pour le terrain éventuellement.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)