Le Bureau tchadien des droits d'auteur est un organisme de gestion collective créé en vertu de la loi 5 de 2003. Son objectif est de protéger les intérêts des artistes tchadiens et de veiller à la défense de leurs droits. "Lorsqu'un auteur déclare ses œuvres chez nous, le BUTDRA a le monopole de recouvrement et de perception de ses droits. Notre rôle est de veiller à une répartition proportionnelle dès que nous recevons les relevés des œuvres utilisées", affirme M. Moundinet Tchinpah, directeur général du BUTDRA.
Selon lui, les méthodes actuelles de répartition des droits ne répondent pas encore pleinement aux critères. "Nous faisons office d'intermédiaire entre l'auteur et les utilisateurs, car il serait difficile pour les utilisateurs de rechercher chaque auteur pour obtenir leur autorisation", ajoute-t-il.
Selon le musicien, interprète et compositeur tchadien, Mawndoé Célestin, les droits d'auteur n'existent en réalité pas au Tchad. "Ce que j'ai constaté, ce n'est en aucun cas le respect des droits d'auteur", déplore-t-il. Il critique notamment le comportement des compagnies de téléphonie mobile qui vendent les chansons des artistes comme sonneries d'attente, sans leur consentement. Il souligne également que les artistes tchadiens ne se sont pas encore appropriés la notion de droits d'auteur.
De son côté, DJ Kerozen a partagé l'expérience des artistes ivoiriens dans le domaine des droits d'auteur et a encouragé les artistes tchadiens à former un puissant syndicat qui leur permettrait de défendre leurs droits sur leurs œuvres.
Selon lui, les méthodes actuelles de répartition des droits ne répondent pas encore pleinement aux critères. "Nous faisons office d'intermédiaire entre l'auteur et les utilisateurs, car il serait difficile pour les utilisateurs de rechercher chaque auteur pour obtenir leur autorisation", ajoute-t-il.
Selon le musicien, interprète et compositeur tchadien, Mawndoé Célestin, les droits d'auteur n'existent en réalité pas au Tchad. "Ce que j'ai constaté, ce n'est en aucun cas le respect des droits d'auteur", déplore-t-il. Il critique notamment le comportement des compagnies de téléphonie mobile qui vendent les chansons des artistes comme sonneries d'attente, sans leur consentement. Il souligne également que les artistes tchadiens ne se sont pas encore appropriés la notion de droits d'auteur.
De son côté, DJ Kerozen a partagé l'expérience des artistes ivoiriens dans le domaine des droits d'auteur et a encouragé les artistes tchadiens à former un puissant syndicat qui leur permettrait de défendre leurs droits sur leurs œuvres.