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TCHAD

Tchad : le SYNECS revendique une meilleure prise en compte des conditions de travail des enseignants-chercheurs


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 1 Mai 2023


Le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS) a tenu un point de presse pour la Journée Internationale du Travail, le 1er mai 2023. Dans ce communiqué, le SYNECS a rappelé l'origine de la fête internationale du travail, qui remonte aux luttes du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures de travail. Les organisations syndicales américaines avaient choisi le 1er mai pour lancer leur action, date de « moving day », où beaucoup d'entreprises américaines entamaient leur année comptable, et que les contrats arrivaient à leurs termes ce jour-là.


Le SYNECS a souligné l'importance de célébrer cette journée malgré le contexte difficile que traverse le pays suite au décès subit du Maréchal du Tchad. Les organisations syndicales ne doivent pas mettre une croix sur cette journée de mobilisation durant cette période de transition. Même si la situation sociopolitique du pays rend difficile et impossible la tenue des traditionnels évènements du 1er mai, les initiatives pour marquer cette journée ne manquent pas. Les réseaux sociaux et d'autres canaux de communication pourraient remplacer le terrain habituellement occupé par les manifestations chaque année.

Le SYNECS a également évoqué les difficultés rencontrées par les enseignants-chercheurs du supérieur au Tchad. Les enseignants-chercheurs ont du mal à se rendre sur leur lieu de travail à cause du problème du carburant qui entrave le bon fonctionnement des institutions. Le syndicat a exigé que cette situation soit résolue afin de permettre aux enseignants et chercheurs et aux citoyens de vaquer normalement à leurs occupations. Dans le cas contraire, le SYNECS se verra l'obligation de demander à ses militantes et militants de cesser toutes les activités académiques sur l'ensemble du territoire national.

Les enseignants-chercheurs du Tchad sont les plus mal rémunérés de l'espace CAMES, ce qui constitue une injustice flagrante. Le SYNECS exige l'adoption dans un bref délai du projet de loi, portant régime juridique applicable aux emplois des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur, conforme aux recommandations de l'espace CAMES.

En outre, les frais de transport qui constituent des acquis syndicaux ne sont pas réglés dans certaines institutions du supérieur. A ce jour du 1er mai, les institutions du supérieur ne sont pas entrées en possession de la première tranche de leurs subventions, ce qui entrave leur fonctionnement malgré la bonne volonté manifeste. Les projets d'arrêtés rectificatifs des enseignants-chercheurs reversés peinent à voir le jour. Le SYNECS demande la régularisation de cette situation avec rappel de salaire au personnel concerné.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)