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Tchad : le déversement des eaux de canal sur la chaussée détruit les voies bitumées


Alwihda Info | Par Martin Higdé Ndouba - 7 Mars 2022


L'insuffisance d’entretien des canaux d’évacuation des eaux par les communes et le manque de citoyenneté de la population entraine la détérioration des routes bitumées, laissant des trous un peu partout.


Tchad : le déversement des eaux de canal sur la chaussée détruit les voies bitumées
De l’avenue Charles De Gaule dans le 5e arrondissement en passant par l’avenue Kaltouma Nadjina dans le 6e arrondissement à l’avenue du 10 octobre dans le 7e arrondissement, les trous sur les voies bitumées sont difficiles à évaluer mais visibles à l’œil.

Certains usagers se plaignent. « À chaque fois que j’emprunte cette voie, j’ai mal partout », se lamente Enoch. Les opérations d’entretien se font souvent pendant les mois de mai ou juin pour l’évacuation des eaux de pluies. Pourtant, ces canaux évacuent les eaux tous les jours. Pire, par ignorance ou non respect de l’environnement, certaines personnes jettent les tas de saleté dans les canaux. empêchant les eaux de circuler. Voilà qui prouve à suffisance l’incivisme de la population Ndjamenoise qui contribue à la destruction des voies bitumées.

D’après M. Calibasse, ancien agent de la voirie qui pointe du doigt les maires des communes, « il faut veiller à l’assainissement de la route afin de maintenir la chaussée en bon état pour assurer la sécurité des usagers ». Tout en ajoutant que « certaines populations qui déposent les ordures sur le canal d’évacuation des eaux doivent être amendées ».

Le problème ne situe pas à ce niveau explique Gédéon, ingénieur de bâtiment. « Il faut reconnaitre que le ministère des Infrastructures et ses partenaires ont fait un travail médiocre. Comment peut-on construire sur des grandes voies un canal d’évacuation des eaux qui ne dépasse pas 2 mètres de longueur et mettre des dalles qui cèdent au premier contact avec des gros-porteurs.

Dans certains avenues, les canaux n’ont plus de dalles », explique l’ingénieur. « La population de Ndjamena doit savoir que la salubrité des canaux n’est pas l’affaire de la mairie seule », ajoute-t-il.

Selon Zenab Habib, ex-élève de l’École nationale des travaux publics, « sur certains avenues, les routes sont mal construites. Comment peut-on construire une route sans pente ? C’est vrai que le canal sur l’avenue De Gaulle est trop petit mais regardons celui de l’avenue Mobutu dans le 3e arrondissement. Il manque de sérieux dans les infrastructures de la ville de Ndjamena », déplore-t-elle. Le plus important pour la mairie est de veiller aux chaussées et d’évacuer les eaux sans causer de dégâts.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)