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Tchad : le procès se poursuit dans l'affaire du trafic de drogue, des responsables appelés à témoigner


Alwihda Info | Par Mahamat Abdramane Ali Kitire - 10 Juillet 2020



Le Palais de justice de N'Djamena. © D.W./Alwihda Info
Le Palais de justice de N'Djamena. © D.W./Alwihda Info
Le procès de 11 présumés malfrats, impliqués dans une vaste affaire de trafic de drogue, a repris vendredi au Palais de justice de N'Djamena. Les prévenus sont poursuivis de plusieurs chefs d'accusation à savoir : trafic des drogues, complicité, associations de malfaiteurs, tentative de trafic de drogue, blanchiment d'argent, escroquerie, etc.

L'audience a duré pendant 8 heures de temps. Elle a été reportée au 17 juillet 2020 par le président du Tribunal, Hamit Moustapha Nour, pour motif d'audition des témoins.

C'est le président du Tribunal de grande instance de N'Djamena, Hamit Moustapha Nour, qui a auditionné les présumés malfrats.

Au cours de cette audition, les avocats des individus ont demandé la mise en liberté conditionnelle de leurs clients en raison de leur état de santé précaire.

La plupart des personnes impliquées dans cette affaire sont des agents de l'ANS, des policiers, des militaires et des personnes civiles.

L'avocat des prévenus et porte-parole du collectif des avocats, Maître Alain Kagonbé a déclaré que "ce report d'audience permettra au juge de bénéficier du témoignage de certaines personnes afin de statuer selon la loi de la République."

Selon l'avocat, "après le rejet des exceptions -que nous avons demandé- par le Tribunal, aujourd'hui les dossiers ont été retenus et les instructions au fond ont commencé. Donc des noms ont été donnés, des témoins seront entendus pour la prochaine audience. C'est pourquoi, le dossier a été renvoyé en date du 17 juillet 2020 pour que les témoins soient entendus dans le cadre de cette affaire. Cette audience a permis à la presse d'apporter son appréciation par rapport à ce procès à caractère public."

Il a expliqué qu'il "n'y a pas de division des avocats dans ce procès. Chaque avocat peut défendre son client, c'est pourquoi il y a eu seulement un conflit d'intérêt. Au premier procès, nous avons tous soulevé l'exception de nullité, mais aujourd'hui, nous sommes au fond du dossier. C'est pourquoi, il revient à chaque avocat de défendre son client avec les armes qu'il a."

Cette affaire fait couler autant de salive que d'encre. À la prochaine audience, plusieurs personnes sont appelées à témoigner devant le tribunal dont le directeur général des douanes, le commissaire de la police de Moundou et bien d'autres, selon l'avocat Maître Alain Kagonbé.
 



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)