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Tchad : les bouchons de bière, une source de revenus pour les jeunes
À N'Djamena, la capitale tchadienne, où le coût de la vie est élevé et la situation socio-économique instable, de nombreux ménages et jeunes font face à une précarité économique.
Comme par le passé, de nombreux jeunes collectent des déchets ménagers (plastiques, chaussures abîmées, tôles et objets en aluminium), dans les tas d'ordures pour les vendre et subvenir à leurs besoins.
Aujourd'hui, en raison du manque d'objets dans les dépôts d'ordures, les jeunes ont trouvé une autre source de revenus, notamment en ramassant les bouchons de bière pour les vendre. Ce jeudi matin, dans le quartier Chagoua du 7ème arrondissement, trois jeunes âgés de 12 à 16 ans, nommés Adoum, Hassan et Abatcha, se promènent avec des paniers et un aimant attaché à une corde, en fouillant les poubelles des bars et maquis.
Intrigués par leur activité, nous avons posé la question à Abatcha, le plus âgé d'entre eux, qui nous a expliqué qu'ils ramassent les bouchons de bière dans les poubelles à l'aide d'un aimant, qu'ils mettent ensuite dans des sacs pour les vendre aux acheteurs de pièces détachées, au prix de 50 FCFA le kilogramme.
A la question de savoir combien ils gagnent par jour, la réponse est donnée : « Cela dépend du nombre de bouchons que nous trouvons. Si nous en trouvons beaucoup, cela peut atteindre 25 à 40 kilogrammes, soit 1250 à 2000 FCFA par jour », explique Adoum. Hassan, le plus jeune, ajoute que cette activité est nouvelle pour les jeunes garçons et qu'ils n'ont pas encore de concurrents.
Il ajoute que les gens boivent de la bière tous les jours, ce qui signifie qu'ils ne manquent pas d'argent. Il est donc impossible de ne pas remarquer ces jeunes courageux et travailleurs dans un pays pétrolier, qui se battent au quotidien pour suivre et nourrir leur famille, sans formation, ni orientation appropriées.
Cette jeunesse ambitieuse ne serait-elle pas encore plus audacieuse si les conditions nécessaires étaient mises à sa disposition ?
Comme par le passé, de nombreux jeunes collectent des déchets ménagers (plastiques, chaussures abîmées, tôles et objets en aluminium), dans les tas d'ordures pour les vendre et subvenir à leurs besoins.
Aujourd'hui, en raison du manque d'objets dans les dépôts d'ordures, les jeunes ont trouvé une autre source de revenus, notamment en ramassant les bouchons de bière pour les vendre. Ce jeudi matin, dans le quartier Chagoua du 7ème arrondissement, trois jeunes âgés de 12 à 16 ans, nommés Adoum, Hassan et Abatcha, se promènent avec des paniers et un aimant attaché à une corde, en fouillant les poubelles des bars et maquis.
Intrigués par leur activité, nous avons posé la question à Abatcha, le plus âgé d'entre eux, qui nous a expliqué qu'ils ramassent les bouchons de bière dans les poubelles à l'aide d'un aimant, qu'ils mettent ensuite dans des sacs pour les vendre aux acheteurs de pièces détachées, au prix de 50 FCFA le kilogramme.
A la question de savoir combien ils gagnent par jour, la réponse est donnée : « Cela dépend du nombre de bouchons que nous trouvons. Si nous en trouvons beaucoup, cela peut atteindre 25 à 40 kilogrammes, soit 1250 à 2000 FCFA par jour », explique Adoum. Hassan, le plus jeune, ajoute que cette activité est nouvelle pour les jeunes garçons et qu'ils n'ont pas encore de concurrents.
Il ajoute que les gens boivent de la bière tous les jours, ce qui signifie qu'ils ne manquent pas d'argent. Il est donc impossible de ne pas remarquer ces jeunes courageux et travailleurs dans un pays pétrolier, qui se battent au quotidien pour suivre et nourrir leur famille, sans formation, ni orientation appropriées.
Cette jeunesse ambitieuse ne serait-elle pas encore plus audacieuse si les conditions nécessaires étaient mises à sa disposition ?
