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Tchad : les chefs coutumiers du Salamat s'engagent pour l'abandon des mutilations génitales


Alwihda Info | Par Mahamat Abdelbanat Kourma - 19 Janvier 2021



Tchad : les chefs coutumiers du Salamat s'engagent pour l'abandon des mutilations génitales
La déclaration publique d'abandon des mutilations génitales féminines, du mariage de l'enfant et de la promotion de l'enregistrement des naissances, a été officiellement signée par les chefs coutumiers dans la province du Salamat.
Dans le soucis de protéger l'enfant, le gouvernement tchadien à travers le ministère de la femme et de la protection de la petite enfance, a mis sur pied des comités dans les villages. Ces structures sont chargées de la lutte contre les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants et la promotion de l'enregistrement des naissances.

Pour rendre effective la signature de l'engagement de la déclaration publique, la déléguée provinciale de la femme et de la protection de la petite enfance, Fatimé Ali Ousmane, accompagnée de son collègue de la santé publique et de la solidarité nationale, El-Hadj Ahmat Idriss, s'est rendue dans les cantons Yal-Nass, et Arabe-Rachid, département d'Aboudeïa, puis Kibet Angrep et Salamat 1, dans le département du Bahr-Azoum. Sur place, la déléguée et sa suite ont été accueillies par les chefs de cantons et leurs populations qui se sont mobilisés pour la circonstance.

La déléguée de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance a déclaré que l'enfant est l'avenir de la communauté et doit être fortement protégé par toutes les instances. Mahamat Assou-Oudi Moussa chef de canton Yal-Nass, Yakhoub Tibet représentant du chef de canton Arabe-Rachid, Daoud Ahmat Abdramane chef de canton Kibet Angrep, Ammar Mahamat Ali chef de canton Salamat 1, se sont engagés en signant respectivement la déclaration, tout en exhortant les populations au respect strict des lois interdisant ces pratiques.

On ne peut parler de mutilations génitales féminines sans parler des exciseuses. Pour leur part, celles-ci ont exprimé leur engagement à ne plus pratiquer les mutilations génitales féminines qui constituent un véritable souci pour la santé de reproduction. Quant à la déléguée de la Femme, elle a assuré que d'autres emplois seront trouvés aux exciseuses.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)