À N’Djamena, de nombreuses jeunes filles, issues de milieux défavorisés, s’engagent dans le commerce ambulant pour subvenir à leurs besoins. Armées de courage, elles affrontent chaque jour l’insécurité, l’instabilité économique et l’absence de protection sociale, dans un environnement informel souvent hostile.
Qu’il s’agisse de vendre des fruits, des beignets, des sachets d’eau ou des savons, ces jeunes filles, souvent très jeunes, tentent de contribuer au revenu familial, voire de prendre en charge leurs frères, sœurs ou enfants. Malgré leur marginalisation, certaines acquièrent des compétences entrepreneuriales qui pourraient, à long terme, leur permettre d’envisager des activités plus structurées.
Mme Sylvie, veuve et mère de trois enfants, confie : « Je suis veuve depuis cinq ans. Grâce à ce petit commerce, je peux prendre soin de mes enfants. Je vends des avocats, des bananes, des savons… Ce n’est pas facile, mais je n’ai pas le choix. Il faut payer le loyer, les frais scolaires, la nourriture. »
Mais ce travail de rue n’est pas sans risques. Ces filles sont souvent exposées au harcèlement sexuel, aux agressions, aux vols, et parfois aux maladies sexuellement transmissibles ou grossesses non désirées. Certaines finissent même par abandonner les études ou être victimes de détournements de fonds lorsqu’elles doivent gérer de l’argent sans encadrement.
Neloumta, une autre vendeuse, raconte son drame : « Alors que je vendais des avocats, un homme m’a agressée. Quelques semaines plus tard, j’ai découvert que j’étais enceinte. Mes parents m’ont alors chassée de la maison. »
Un appel à une réponse publique
Le quotidien de ces jeunes commerçantes oscille entre résilience admirable et vulnérabilité extrême. Leur situation interpelle les pouvoirs publics et la société tout entière sur la nécessité d’élaborer des politiques inclusives visant à : Les protéger contre les violences de rue ; Leur offrir des alternatives économiques durables ; Leur garantir un meilleur accès à l’éducation ; Et créer des centres de formation professionnelle (couture, restauration, artisanat, etc.).
Ces filles ne demandent pas la charité, mais des opportunités concrètes pour vivre dignement de leur travail, loin des abus et de la précarité.
Qu’il s’agisse de vendre des fruits, des beignets, des sachets d’eau ou des savons, ces jeunes filles, souvent très jeunes, tentent de contribuer au revenu familial, voire de prendre en charge leurs frères, sœurs ou enfants. Malgré leur marginalisation, certaines acquièrent des compétences entrepreneuriales qui pourraient, à long terme, leur permettre d’envisager des activités plus structurées.
Mme Sylvie, veuve et mère de trois enfants, confie : « Je suis veuve depuis cinq ans. Grâce à ce petit commerce, je peux prendre soin de mes enfants. Je vends des avocats, des bananes, des savons… Ce n’est pas facile, mais je n’ai pas le choix. Il faut payer le loyer, les frais scolaires, la nourriture. »
Mais ce travail de rue n’est pas sans risques. Ces filles sont souvent exposées au harcèlement sexuel, aux agressions, aux vols, et parfois aux maladies sexuellement transmissibles ou grossesses non désirées. Certaines finissent même par abandonner les études ou être victimes de détournements de fonds lorsqu’elles doivent gérer de l’argent sans encadrement.
Neloumta, une autre vendeuse, raconte son drame : « Alors que je vendais des avocats, un homme m’a agressée. Quelques semaines plus tard, j’ai découvert que j’étais enceinte. Mes parents m’ont alors chassée de la maison. »
Un appel à une réponse publique
Le quotidien de ces jeunes commerçantes oscille entre résilience admirable et vulnérabilité extrême. Leur situation interpelle les pouvoirs publics et la société tout entière sur la nécessité d’élaborer des politiques inclusives visant à : Les protéger contre les violences de rue ; Leur offrir des alternatives économiques durables ; Leur garantir un meilleur accès à l’éducation ; Et créer des centres de formation professionnelle (couture, restauration, artisanat, etc.).
Ces filles ne demandent pas la charité, mais des opportunités concrètes pour vivre dignement de leur travail, loin des abus et de la précarité.