Au Tchad, la saison des pluies bat son plein dans presque toutes les provinces que compte le pays.
Si l’arrivée de pluies est attendue et appréciée de l’ensemble des populations en général, et plus particulièrement les cultivateurs, cette situation peut également engendrer des inondations pouvant entraîner jusqu'à la destruction des champs, des habitations, des écoles, des centres de santé.
Elle peut également entraver la circulation des routes, notamment celles qui sont en latérite. En effet, le Tchad est confronté à de nombreux défis en termes de bitumage de route, et même celles qui sont aménagées en latérite.
Le manque de routes praticables rend encore plus difficile la circulation des personnes, surtout lorsque celles-ci se déplacent à bord des engins à deux roues, voire à quatre roues. En plus de l'existence considérable des nids-de-poule constatés çà et là, certaines routes sont pratiquement impraticables en raison de l'existence des flaques d'eau, dès lors que la pluie s'abat.
Cependant, la situation qui retient particulièrement notre attention est celle qui consiste à voir que pendant cette période de pluies, des disputes, des palabres, surgissent le plus souvent dans les grandes villes du pays, et plus particulièrement à N'Djamena, lorsqu'une certaine quantité d'eau, le plus souvent moins importante, stagne dans certaines artères.
Cette situation est alimentée par certains usagers qui empruntent ces voies sans tenir compte de conséquences que leur traversée peut souvent provoquer.
Le plus souvent, l'on assiste à des disputes entre motocyclistes et piétons, ou mieux encore, entre piétons et automobilistes, mais aussi celles qui opposent les conducteurs des engins à deux roues à ceux à quatre roues. C'est dire ici que, l'élément central et déclencheur de ces disputes constitue le fait que certains passants sont souvent « arrosés » par une quantité d'eau le plus souvent contenant de la boue par d'autres qui sont à bord des engins.
Ce phénomène a tendance à salir certains usagers, notamment les habits arborés par ces derniers. Même si certains usagers le font de manière involontaire, cependant, d'autres se plaisent à poser ce geste et malheureusement de manière condescendante et volontaire.
Firmin, un jeune débrouillard du quartier s'insurge : « j'ai remarqué que les conducteurs de bus ou d'autres types de voitures ont tendance à nous négliger, nous les piétons, on dirait que nous sommes des sous-hommes comme ça ».
Un peu plus loin, un autre, à bord d'une moto affirme : « certaines personnes qui utilisent la voiture comme seul moyen pour leur déplacement pensent qu'ils ont le droit de salir les personnes qui sont moins nanties qu'elles, en éclaboussant ces dernières avec de la boue ».
Pour sa part, Nadji, un détenteur de vélo déclare : « pour nous qui utilisons le vélo, alors ce n’est pas à dire, on ne nous considère même pas comme des personnes. On ne représente que des objets à leurs yeux ». Cette attitude malsaine, malveillante et condescendante, entretenue par certains individus mal intentionnés, doit être décriée à tous les niveaux, surtout en cette période de pluies.
Il est important de respecter chaque être humain, quel que soit son niveau de vie, misérable qu'elle soit. Le respect de la dignité humaine est un élément important à prendre en considération, lorsque les populations aspirent à vivre dans la cohésion sociale.
Négliger ces genres de pratiques dégradantes peut souvent provoquer des palabres pouvant même entraîner des conséquences néfastes et regrettables sur le vivre ensemble. Ce sont des pratiques qui pourraient dégénérer à tout moment, et échapper à tout contrôle.
Ainsi, cette situation met en lumière l'état des routes souvent décriées et impraticables au Tchad, couplée à l'incivisme de nombreux tchadiens qui sapent les efforts consentis par les uns et les autres, dans la promotion de la cohésion sociale.
Si l’arrivée de pluies est attendue et appréciée de l’ensemble des populations en général, et plus particulièrement les cultivateurs, cette situation peut également engendrer des inondations pouvant entraîner jusqu'à la destruction des champs, des habitations, des écoles, des centres de santé.
Elle peut également entraver la circulation des routes, notamment celles qui sont en latérite. En effet, le Tchad est confronté à de nombreux défis en termes de bitumage de route, et même celles qui sont aménagées en latérite.
Le manque de routes praticables rend encore plus difficile la circulation des personnes, surtout lorsque celles-ci se déplacent à bord des engins à deux roues, voire à quatre roues. En plus de l'existence considérable des nids-de-poule constatés çà et là, certaines routes sont pratiquement impraticables en raison de l'existence des flaques d'eau, dès lors que la pluie s'abat.
Cependant, la situation qui retient particulièrement notre attention est celle qui consiste à voir que pendant cette période de pluies, des disputes, des palabres, surgissent le plus souvent dans les grandes villes du pays, et plus particulièrement à N'Djamena, lorsqu'une certaine quantité d'eau, le plus souvent moins importante, stagne dans certaines artères.
Cette situation est alimentée par certains usagers qui empruntent ces voies sans tenir compte de conséquences que leur traversée peut souvent provoquer.
Le plus souvent, l'on assiste à des disputes entre motocyclistes et piétons, ou mieux encore, entre piétons et automobilistes, mais aussi celles qui opposent les conducteurs des engins à deux roues à ceux à quatre roues. C'est dire ici que, l'élément central et déclencheur de ces disputes constitue le fait que certains passants sont souvent « arrosés » par une quantité d'eau le plus souvent contenant de la boue par d'autres qui sont à bord des engins.
Ce phénomène a tendance à salir certains usagers, notamment les habits arborés par ces derniers. Même si certains usagers le font de manière involontaire, cependant, d'autres se plaisent à poser ce geste et malheureusement de manière condescendante et volontaire.
Firmin, un jeune débrouillard du quartier s'insurge : « j'ai remarqué que les conducteurs de bus ou d'autres types de voitures ont tendance à nous négliger, nous les piétons, on dirait que nous sommes des sous-hommes comme ça ».
Un peu plus loin, un autre, à bord d'une moto affirme : « certaines personnes qui utilisent la voiture comme seul moyen pour leur déplacement pensent qu'ils ont le droit de salir les personnes qui sont moins nanties qu'elles, en éclaboussant ces dernières avec de la boue ».
Pour sa part, Nadji, un détenteur de vélo déclare : « pour nous qui utilisons le vélo, alors ce n’est pas à dire, on ne nous considère même pas comme des personnes. On ne représente que des objets à leurs yeux ». Cette attitude malsaine, malveillante et condescendante, entretenue par certains individus mal intentionnés, doit être décriée à tous les niveaux, surtout en cette période de pluies.
Il est important de respecter chaque être humain, quel que soit son niveau de vie, misérable qu'elle soit. Le respect de la dignité humaine est un élément important à prendre en considération, lorsque les populations aspirent à vivre dans la cohésion sociale.
Négliger ces genres de pratiques dégradantes peut souvent provoquer des palabres pouvant même entraîner des conséquences néfastes et regrettables sur le vivre ensemble. Ce sont des pratiques qui pourraient dégénérer à tout moment, et échapper à tout contrôle.
Ainsi, cette situation met en lumière l'état des routes souvent décriées et impraticables au Tchad, couplée à l'incivisme de nombreux tchadiens qui sapent les efforts consentis par les uns et les autres, dans la promotion de la cohésion sociale.