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TCHAD

Tchad : un comité de désarmement au Moyen-Chari après le "bain de sang" d'août


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 29 Septembre 2019



Tchad : un comité de désarmement au Moyen-Chari après le "bain de sang" d'août.
Tchad : un comité de désarmement au Moyen-Chari après le "bain de sang" d'août.
Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, Mahamat Abali Salah, est arrivé vendredi à la tête d'une délégation au village Sandana, dans le canton Koumgo, département du Bahr Kô, quelques semaines après des affrontements meurtriers entre éleveurs et agriculteurs.

La délégation est composée du chef d'état-major général des armées 1er adjoint, du directeur de la gendarmerie nationale, du commandant de la garde nationale et nomade du Tchad, d'officiers militaires, de responsables des services de sécurité, de députés et de la directrice générale du ministère de l'Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées.

Le député Roumadoungar Félix Nialbé a fait part de son inquiétude face au taux d'insécurité qui augmente dans cette zone de la province du Moyen-Chari, devant plusieurs centaines de civils réunis.

Mahamat Abali Salah a présenté ses condoléances aux familles des victimes face à ce qu'il a qualifié de "bain de sang". "Les responsables en charge de la sécurité ont failli. Des mesures seront prises pour situer la responsabilité de chacun", a indiqué le ministre.

Un comité de désarmement va être mis en place pour récupérer les armes qui se trouvent entre les mains des civils.

"Toute personne surprise avec une arme de guerre sera arrêtée et transférée à la prison de Koro Toro".

Le ministre s'est également adressé aux tchadiens venus de Centrafrique qui ont "fui l'insécurité qui prévaut de l'autre côté de la frontière". D'après lui, "il ne faudrait pas que (leur) présence constitue une source d'insécurité. Les mauvaises habitudes doivent être abandonnées et tout acte susceptible de menacer le bon vivre sera sévèrement puni".

Les chefs traditionnels ont été salués par la délégation pour leur "sagesse" dans la gestion du conflit.

Fin août, des affrontements entre deux camps ont fait 11 morts dans cette zone.

Le gouverneur du Moyen-Chari, Abadi Saïr est parvenu à réconcilier les deux camps qui ont signé un procès verbal de réconciliation.



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