Malgré d'importantes ressources en combustibles fossiles et un excellent ensoleillement, le taux d'accès à l'électricité du Tchad est l'un des plus bas au monde à 6,4 % contre une moyenne de 48 % en Afrique subsaharienne, a rappelé la Banque mondiale en mars 2022. Ce qui freine toute perspective de développement. Et ce, les participants aux assises nationales l'ont rappelé avec force et insistance.
Depuis la nomination de Djerassem Le Bemadjiel le 25 février 2022, aucune amélioration dans la couverture énergétique n'a été constatée, malgré d'innombrables promesses des autorités d'années en années. "On réclame toujours la personne qu'il faut à la place qu'il faut, ce qui est le cas avec M. Le Bemadjiel. Mais sans les moyens budgétaires pour accompagner la volonté politique, ça n'a aucun sens", estime un cadre du ministère. À titre d'exemple : en juillet 2020, un Plan d'Urgence d’Accès à l'Electricité (PUAE) a été mis en place par le gouvernement avec pour objectif d'atteindre un taux d'accès de 53 % d'ici 2030.
Le défi de l'indépendance énergétique passe par l'allocation de réels moyens budgétaires et de profondes réformes. Le 10 octobre, le président de la transition Mahamat Idriss Deby a annoncé que "d'ici janvier 2023, les capacités de production énergétique seront triplées dans la ville de N'Djamena". Les tchadiens ont accueilli avec beaucoup de pessimisme cette annonce. Ils réclament des actes et non des paroles.
Mahamat Idriss Deby a aussi indiqué que le gouvernement d'union nationale s'emploiera à trouver des solutions pour "renforcer" les capacités énergétiques à travers le Tchad.
En avril 2022, le ministre de l'Énergie, Djerassem Le Bemadjiel, a indiqué qu'il faut une capacité de production de 120 MW pour qu'il n'y ait pas de délestage à N'Djamena. Mais actuellement, la capacité de production dans la ville de N'djamena est de 90 MW.
Pour l'opinion publique, ce ne sont pas des solutions pérennes car la consommation énergétique augmente au fur et à mesure. "Des investissements publics et privés permettront de renforcer les capacités de production, de stockage et de distribution d’électricité du pays", préconise la Banque mondiale.
Depuis la nomination de Djerassem Le Bemadjiel le 25 février 2022, aucune amélioration dans la couverture énergétique n'a été constatée, malgré d'innombrables promesses des autorités d'années en années. "On réclame toujours la personne qu'il faut à la place qu'il faut, ce qui est le cas avec M. Le Bemadjiel. Mais sans les moyens budgétaires pour accompagner la volonté politique, ça n'a aucun sens", estime un cadre du ministère. À titre d'exemple : en juillet 2020, un Plan d'Urgence d’Accès à l'Electricité (PUAE) a été mis en place par le gouvernement avec pour objectif d'atteindre un taux d'accès de 53 % d'ici 2030.
Le défi de l'indépendance énergétique passe par l'allocation de réels moyens budgétaires et de profondes réformes. Le 10 octobre, le président de la transition Mahamat Idriss Deby a annoncé que "d'ici janvier 2023, les capacités de production énergétique seront triplées dans la ville de N'Djamena". Les tchadiens ont accueilli avec beaucoup de pessimisme cette annonce. Ils réclament des actes et non des paroles.
Mahamat Idriss Deby a aussi indiqué que le gouvernement d'union nationale s'emploiera à trouver des solutions pour "renforcer" les capacités énergétiques à travers le Tchad.
En avril 2022, le ministre de l'Énergie, Djerassem Le Bemadjiel, a indiqué qu'il faut une capacité de production de 120 MW pour qu'il n'y ait pas de délestage à N'Djamena. Mais actuellement, la capacité de production dans la ville de N'djamena est de 90 MW.
Pour l'opinion publique, ce ne sont pas des solutions pérennes car la consommation énergétique augmente au fur et à mesure. "Des investissements publics et privés permettront de renforcer les capacités de production, de stockage et de distribution d’électricité du pays", préconise la Banque mondiale.