
Depuis l’escalade du conflit au Soudan en avril 2023, le Tchad a ouvert ses portes à des centaines de milliers de réfugiés. Malgré ses ressources limitées, le pays fait preuve d’une solidarité remarquable face à cette crise.
La guerre au Soudan, déclenchée en avril 2023, a rapidement conduit à une crise humanitaire majeure, contraignant des millions de personnes à fuir leur foyer. Le Tchad, figurant parmi la liste de pays les plus frappés par la pauvreté, est devenu un refuge essentiel pour ces populations déplacées.
Confronté à cette situation dramatique, le pays s’impose comme un modèle de résilience et de solidarité, malgré une pression croissante sur ses ressources et un contexte sécuritaire fragile. Le 18 mai 2025, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) a publié un rapport alarmant, estimant à 973 000 le nombre de réfugiés et de retournés attendus au Tchad d’ici la fin de l’année.
La majorité de ces personnes sont des femmes et des enfants, souvent marqués par des traumatismes, la malnutrition ou des blessures liées au conflit.
En janvier 2025, plus de 2 743 ménages nouvellement arrivés ont été interrogés. Les résultats de cette enquête ont mis en évidence des besoins urgents : assistance aux victimes de violences basées sur le genre (VBG), accès à l’éducation pour les enfants, et fourniture de biens essentiels comme des articles d’hygiène, du matériel de couchage ou des ustensiles de cuisine. Ces besoins s’ajoutent à ceux déjà existants dans des camps où les infrastructures sont largement insuffisantes.
Les défis humanitaires au quotidien
Face à l’afflux massif de réfugiés soudanais, le Tchad doit faire face à une pression énorme. Les régions de Ouaddaï, Sila, Tibesti, Wadi-Fira et Ennedi-Est accueillent une grande partie de ces populations déplacées. Cependant, les infrastructures locales sont désormais incapables de répondre aux besoins. Les camps de réfugiés sont surpeuplés, avec des conditions de vie précaires qui aggravent une situation humanitaire déjà critique.
À Adré, par exemple, plus de 280 000 réfugiés vivent dans des installations improvisées, largement au-delà des capacités d’accueil de la région, ce qui entraîne des tensions et augmente la vulnérabilité des populations. Les témoignages recueillis dans les camps, notamment à Adré, montrent l’ampleur du drame vécu. De nombreuses femmes et enfants rapportent avoir été exposés à des violences sexuelles, avoir été séparés de leurs proches, ou blessés lors des attaques.
La situation humanitaire actuelle appelle une réponse internationale urgente et coordonnée. Les conditions de vie dans les camps, les pénuries alimentaires, les impacts du changement climatique et l’accès limité aux soins exigent une mobilisation immédiate. Toutefois, sur les 409 millions de dollars nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires en 2025, seuls 20 % ont été mobilisés à ce jour.
Ce manque de financement compromet gravement la continuité des opérations et augmente les souffrances des populations. Le Tchad fait face à une crise humanitaire d’une ampleur alarmante, et il ne peut en porter seul le poids. Sa générosité envers les réfugiés soudanais est admirable, mais elle atteint ses limites face à l’épuisement des ressources, à la pression sur les infrastructures et à l’indifférence financière de la communauté internationale.
Le Tchad a fait sa part en offrant un refuge aux centaines de milliers de réfugiés soudanais. Mais cette solidarité ne peut pas durer sans soutien. Les besoins humanitaires sont immenses, et les ressources du Tchad, déjà limitées, arrivent à leur seuil. Il est impératif que la communauté internationale prenne ses responsabilités en mobilisant les fonds nécessaires et en fournissant un soutien logistique à la hauteur des défis.
La guerre au Soudan, déclenchée en avril 2023, a rapidement conduit à une crise humanitaire majeure, contraignant des millions de personnes à fuir leur foyer. Le Tchad, figurant parmi la liste de pays les plus frappés par la pauvreté, est devenu un refuge essentiel pour ces populations déplacées.
Confronté à cette situation dramatique, le pays s’impose comme un modèle de résilience et de solidarité, malgré une pression croissante sur ses ressources et un contexte sécuritaire fragile. Le 18 mai 2025, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) a publié un rapport alarmant, estimant à 973 000 le nombre de réfugiés et de retournés attendus au Tchad d’ici la fin de l’année.
La majorité de ces personnes sont des femmes et des enfants, souvent marqués par des traumatismes, la malnutrition ou des blessures liées au conflit.
En janvier 2025, plus de 2 743 ménages nouvellement arrivés ont été interrogés. Les résultats de cette enquête ont mis en évidence des besoins urgents : assistance aux victimes de violences basées sur le genre (VBG), accès à l’éducation pour les enfants, et fourniture de biens essentiels comme des articles d’hygiène, du matériel de couchage ou des ustensiles de cuisine. Ces besoins s’ajoutent à ceux déjà existants dans des camps où les infrastructures sont largement insuffisantes.
Les défis humanitaires au quotidien
Face à l’afflux massif de réfugiés soudanais, le Tchad doit faire face à une pression énorme. Les régions de Ouaddaï, Sila, Tibesti, Wadi-Fira et Ennedi-Est accueillent une grande partie de ces populations déplacées. Cependant, les infrastructures locales sont désormais incapables de répondre aux besoins. Les camps de réfugiés sont surpeuplés, avec des conditions de vie précaires qui aggravent une situation humanitaire déjà critique.
À Adré, par exemple, plus de 280 000 réfugiés vivent dans des installations improvisées, largement au-delà des capacités d’accueil de la région, ce qui entraîne des tensions et augmente la vulnérabilité des populations. Les témoignages recueillis dans les camps, notamment à Adré, montrent l’ampleur du drame vécu. De nombreuses femmes et enfants rapportent avoir été exposés à des violences sexuelles, avoir été séparés de leurs proches, ou blessés lors des attaques.
La situation humanitaire actuelle appelle une réponse internationale urgente et coordonnée. Les conditions de vie dans les camps, les pénuries alimentaires, les impacts du changement climatique et l’accès limité aux soins exigent une mobilisation immédiate. Toutefois, sur les 409 millions de dollars nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires en 2025, seuls 20 % ont été mobilisés à ce jour.
Ce manque de financement compromet gravement la continuité des opérations et augmente les souffrances des populations. Le Tchad fait face à une crise humanitaire d’une ampleur alarmante, et il ne peut en porter seul le poids. Sa générosité envers les réfugiés soudanais est admirable, mais elle atteint ses limites face à l’épuisement des ressources, à la pression sur les infrastructures et à l’indifférence financière de la communauté internationale.
Le Tchad a fait sa part en offrant un refuge aux centaines de milliers de réfugiés soudanais. Mais cette solidarité ne peut pas durer sans soutien. Les besoins humanitaires sont immenses, et les ressources du Tchad, déjà limitées, arrivent à leur seuil. Il est impératif que la communauté internationale prenne ses responsabilités en mobilisant les fonds nécessaires et en fournissant un soutien logistique à la hauteur des défis.